Les possibilités d’abus dans les cas de conduite en état d’ivresse sont nombreuses, estime le Directeur des poursuites publiques (DPP). Dans sa dernière newsletter, il analyse l’article 123L de la Road Traffic Act et l’amendement qui y a été apporté l’année dernière.
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Celui-ci avait pour objectif de sanctionner plus sévèrement les conducteurs qui sont sous l’influence de l’alcool. Il préconise que ceux-ci soient placés en détention dans une cellule de dégrisement, le temps qu’ils soient à nouveau sobres.
Me Satyajit Boolell fait ressortir qu’un conducteur peut être autorisé à reprendre le volant à la discrétion d’un policier. Or, le cadre légal ne précise pas comment un policier peut décider si le conducteur est sobre ou pas. Cela peut donner lieu à des abus, estime le DPP, qui souligne par exemple qu’un conducteur pourrait être détenu pour une période prolongée.
Le DPP est aussi d’avis que si le conducteur est accompagné d’un membre de sa famille, ce n’est pas la peine de le maintenir en détention.
Enfin, Me Satyajit Boolell affirme qu’il est nécessaire d’équiper les postes de police d’une cellule de dégrisement afin que ces conducteurs ne soient pas enfermés dans les cellules existantes. Il se dit inquiet de la hausse du nombre d’accidents de la route, mais estime qu’il est important de ne pas bafouer les droits des automobilistes.
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