Au Mouvement militant mauricien (MMM), on prend cette nouvelle défaite de manière sportive. La dernière grande victoire des mauves remonte au 11 septembre 2000 où ils avaient remporté les élections générales de manière éclatante avec 54 sièges en tandem avec le Mouvement socialiste militant (MSM). Mais peu importe le partenaire d’alliance, le MMM n’a plus goûté à une vraie victoire depuis 17 ans, si l’on excepte une majorité de sièges de conseillers dans deux villes (Port-Louis et Beau-Bassin/Rose-Hill) sur cinq aux élections municipales du 9 décembre 2012.
Publicité
La série noire a débuté avec la partielle de Piton/Rivière-du-Rempart (no 7) du 21 décembre 2003 où on avait vu Rajesh Jeetah du Parti travailliste remporter le bras de fer devant le candidat MSM/MMM, Prakash Maunthrooa. Les huit élections qui ont suivi se sont aussi soldées par des défaites (élections générales de 2005, de 2010 et de 2014, élection partielle de 2009 et 2017, élections municipales de 2005, 2012 et 2015 ; NdlR).
Pour Ajay Gunness, secrétaire général du MMM, cette nouvelle défaite n’est pas un drame en soi. « On ne va pas dramatiser outre mesure. Si la gauche n’était pas aussi divisée et si le gouvernement avait aligné un candidat, le score aurait été totalement différent. » L’état-major des mauves analysera le résultat à tête reposée ce mardi après-midi, lors de la réunion spéciale du bureau politique. « Nous prenons cette défaite de manière très sportive. Nous ne sommes pas plus inquiets que cela », a déclaré Ajay Gunness.
Steven Obeegadoo, membre du comité central mauve, a souligné le courage et le gros effort fourni par les militants pour cette partielle. « Nita Juddoo, sans grande expérience politique, a relevé le défi. Maintenant, on va laisser passer ce moment de grande émotion et laisser les choses se calmer. »
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !