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Metro Express - Réduit et Curepipe : le double défi de Larsen & Toubro pour 2022

Les travaux en cours.

2022 s’annonce cruciale pour la compagnie indienne Larsen & Toubro, qui doit venir à bout du projet Metro Express d’ici la fin de cette année, sauf imprévu. 

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Un double défi. C’est ainsi que s’annonce l’année 2022 pour Larsen & Toubro, qui a entrepris des travaux depuis septembre 2017, afin de concrétiser le projet Metro Express, reliant Port-Louis à Curepipe. La compagnie indienne devra livrer non pas un, mais deux chantiers sur lesquels les ouvriers vont être appelés à travailler simultanément. Ce qui représente un total de presque 22 kilomètres de rails à poser, autant de câblage à installer sur quelque 240 pylônes électriques et 13 stations à construire, entre autres. 

Dans un premier temps, la phase 2(b) du projet, reliant Quatre-Bornes à Curepipe, devra être complétée. Ce tronçon, qui devait normalement être achevé en 2021, avait pris du retard, notamment avec la période de confinement ainsi que les retards accumulés entourant les exercices pour la « compulsory acquisition » des terrains se trouvant sur le tracé, parmi d’autres imprévus. 

Quelque 15 kilomètres de rails devront être posés (Ndlr : deux voies de 7,5 km chacune). Dix stations seront également construites : St Jean, Trianon, Phoenix, Phoenix Mall, Palmerston, Vacoas, Sadally, Floréal, Curepipe North et Curepipe Interchange. Au niveau de l’alimentation en électricité des trams, 130 pylônes électriques seront installés, nécessitant 20 kilomètres de câbles et la mise en place de trois Traction Substations (TSS). La phase 2(b) comprend aussi 19 intersections avec des routes et des passages piétons. 

Vers Réduit

Parallèlement, la compagnie indienne devrait aussi compléter la phase 3 du projet, soit de Rose-Hill à Réduit. Cette partie, qui n’était pas dans le contrat initial, n’a été allouée qu’au courant de l’année 2021 pour la somme de Rs 4,5 milliards. La fin des travaux coïncide cependant avec ceux de la phase 2(b). 

Ainsi, 6,8 kilomètres de rails devront être posés. Sur les 3,4 kilomètres qui relient Rose-Hill à Réduit, deux stations seront construites, soit une à Ebène et l’autre à Réduit, à proximité de l’Université de Maurice. Pour l’alimentation des trams, 108 pylônes électriques devront être installés sur cette phase, avec 6,8 km de câblage ainsi que l’installation de deux Traction Substations (TSS).

Malgré l’étendue des travaux à compléter en une année seulement, Nausheen Aullybux, directrice de communication chez L&T, affiche l’optimisme. « Si tout se déroule d’après nos plans et s’il n’y a pas d’imprévus majeurs, nous pensons pouvoir livrer la phase 2(b) vers mi-2022 et la phase 3 vers la fin de l’année », dit-elle. Cette échéance, souligne-t-elle, exclut la phase des tests et des configurations routières au niveau des intersections que Larsen & Toubro et les autorités compétentes devront entreprendre avant que le service ne soit accessible aux membres du public.  

Pour relever ce double défi, Larsen & Toubro peut compter sur ses 1 250 employés qui se relaient jour et nuit. Ajoutés à cela, 500 ouvriers supplémentaires devront faire le déplacement à Maurice. Un exercice qui se fera de manière progressive, selon Nausheen Aullybux. « Le but étant de consolider l’équipe actuelle vu le court délai, d’une part, et de remplacer ceux qui sont arrivés en fin de contrat, d’autre part », lance-t-elle.

 

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