A Arab Town, le doute s’installe parmi les commerçants. Le tracé du Metro Express suscite bien des interrogations car maraîchers et commerçants seront contraints de déménager pour faire place au nouveau mode de transport en commun.
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Un des responsables de Dewa Dholl Puri, qui est installé à Arab Town, déplore le manque de communication. « Bizin dir nou kot pou ale. Il y a un peu plus de 42 étaux ici, sans compter ceux se trouvant dans les environs d’Arab Town ! Personne ne nous a informés de cette situation et la municipalité ne nous a rien dit pour l’instant», explique un commerçant.
Teaz, un commerçant, confie avoir une famille à nourrir. L’avenir lui paraît sombre. Il estime que les autorités devraient les reloger. «Touletan nou tann dir metro pou pase me kan metro vini, nou bizin sorti depi la e ale. Nou ti kontan si minisipalite donn nou enn bon plas», explique-t-il.
Même son de cloche chez Iqbal, marchand d’alouda. S'il n'est pas contre des projets d’envergure, il estime que le gouvernement devrait revoir ses priorités. «Où irons-nous si Arab Town est démolie ? Au lieu de se pencher sur la concrétisation du projet Metro Express, pourquoi ne pas s’intéresser aux nécessiteux ?» s’interroge-t-il.
Les commerçants d’Arab Town réclament des éclaircissements par rapport à leur relogement. Une rencontre devrait sans doute avoir lieu dans les jours qui viennent avec les autorités municipales.
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