Marchands ambulants: sept nouvelles arrestations pour «rassemblement illégal»

Trois hommes et quatre femmes ont été appréhendés, ce jeudi 28 avril, suivant le rassemblement du 19 avril qualifié d’ « illégal » par la police. Ce qui porte à 16 le nombre de marchands ambulants arrêtés jusqu’ici. Sept autres marchands ambulants – trois hommes et quatre femmes – ont été arrêtés, le jeudi 28 avril, par la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Sud. Il s’agit d’Abdool Amit N., 51 ans; Mohamud Salim N., 51 ans – tous deux des habitants de Pailles – ; Amina Bibi Soulaycha R., 23 ans, une habitante de Vallée-des-Prêtres ; Marianne Martine B., 42 ans, qui habite Port-Louis ; et trois habitants de Vallée-Pitot : Nazia Bibi M., 29 ans ; Eirran B., 42 ans ; et Roshan K., 53 ans. Cinq marchands ambulants ont comparu au tribunal de Port-Louis sous une accusation provisoire de remaining in an unlawful assembly. Ils ont chacun fourni une caution de Rs 1 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 5 000. Quant à Roshan K. et Eirran B., ils ont été autorisés à partir. Ils comparaîtront devant le tribunal, vendredi, pour leur inculpation. Ces nouvelles arrestations font suite au rassemblement tenu le 19 avril par des marchands ambulants de la capitale, devant le bâtiment Renganaden-Seeneevassen, à Port-Louis. Ils protestent contre leur relogement à la rue Decaen et à la place Immigration. La police qualifie ce rassemblement d’illégal. Ces sept arrestations portent à 16 le nombre total de marchands ambulants arrêtés jusqu’ici. Le mardi 26 avril, Hydar Ryman, président de la Street Vendors’ Association, ainsi que deux autres membres de cette association, Feroz Wahedally et Riad Bahadoor, ont été arrêtés sous une accusation provisoire d’illegal assembly. Ils ont obtenu la liberté conditionnelle après avoir chacun fourni une caution de Rs 1 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 5 000. Le lendemain, soit le mercredi 27 avril, six autres marchands ambulants ont été arrêtés sous la même accusation. Ils ont été remis en liberté conditionnelle. L’enquête est menée par la CID de Port-Louis-Sud sous la supervision de l’inspecteur Pooreceland.