La rencontre a eu lieu le mardi 26 juillet, au Rajiv Gandhi Science Centre, à Bell-Village. Sans chercher à convaincre qui que ce soit, les organisateurs ont exposé les faits. Ils ont proposé des solutions pour résoudre le problème de drogue à Maurice.
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Pour les intervenants, les politiques contre la toxicomanie n’ont pas donné de résultats probants. Ils disent même avoir noté une hausse de la toxicomanie et une grande demande pour les drogues de synthèse.
Selon Nathalie Rose, chargée de plaidoyer chez Pils, « plus il y aura la répression, moins les usagers de drogues iront vers les centres de santé ». Cela n’est pas sans conséquence. « Quand il y a une restriction sur les programmes d’échange de seringues, le risque d’avoir d’autres maladies est présent », a-t-elle fait comprendre. Ram Nowzadick, président de la Nursing Association, est, lui, d’avis que le traitement des problèmes de santé des toxicomanes engendre des dépenses conséquentes pour l’État.
Pour le Dr Ramkoosalsingh, psychiatre, les autorités ne devraient pas pratiquer la politique de l’autruche. « La répression a été une faillite », souligne-t-il. Il a aussi fait l’apologie de la méthadone qui, selon lui, est un produit qui a fait ses preuves et qui est administré aussi longtemps qu’un patient en a besoin.
Ian Jacob, de CARES, trouve que la politique de répression a engendré stigmatisation, discrimination et violation des droits humains. Le vice-président de la Human Rights Commission, Hervé Lassémillante, a, quant à lui, plaidé pour que les droits des drogués soient respectés. Une politique de drogue moins répressive est privilégiée. Kunal Naik, chargé de plaidoyer pour le Collectif Urgence Toxida, est de cet avis. Il se base sur les données et les pratiques dans divers pays.
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