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L'Inde rapporte son premier cas de variole du singe

L'Inde a annoncé son premier cas de variole du singe, un homme de 35 ans présentant des symptômes après un voyage au Moyen-Orient, ont rapporté les autorités.

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Le gouvernement fédéral a envoyé une équipe pluridisciplinaire auprès du patient dans l'Etat du Kerala (sud), selon un communiqué officiel.

L'homme, qui a voyagé des Emirats arabes unis au Kerala mardi, se trouvait dans un état stable et était à l'isolement à l'hôpital, a expliqué jeudi la ministre de la Santé du Kerala Veena George à la presse.

"Il est stable et tous ses signes vitaux sont normaux. Nous avons demandé à tous les districts d'être en alerte", a-t-elle déclaré.

Les cas contacts du patients ont été isolés et il a été demandé aux passagers qui ont partagé son vol de surveiller l'apparition d'éventuels symptômes.

La variole du singe est une maladie infectieuse généralement due à un virus transmis à l'être humain par des animaux infectés. Mais dans la flambée actuelle, la transmission interhumaine est au premier plan.

Une recrudescence d'infections a été signalée depuis début mai en dehors de l'Afrique centrale et occidentale où la maladie est depuis longtemps endémique.

Jusqu'à présent, les cas confirmés hors des zones endémiques présentent généralement des faibles symptômes et aucun mort n'a été rapporté.

La maladie est considérée comme moins dangereuse et moins contagieuse que la variole, éradiquée il y a plus de 40 ans.

Elle se traduit d'abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Le plus souvent bénigne, elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines.

La majorité des cas signalés concerne jusqu'à présent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. S'il ne s'agit pas d'une infection sexuellement transmissible, la transmission peut se produire par contact rapproché comme une relation sexuelle.

Dans les pays endémiques, le taux de mortalité est entre 1 et 10% selon le variant -il en existe deux. Un traitement médical permet de diminuer significativement le risque.

© Agence France-Presse

 

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