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L’ex-copine d’Hans Heeroo l’accuse de l’avoir séquestrée - L’ex-petite amie : «Il m’a infligé des coups violents»

Ce n’est pas la première fois que cet habitant de Beau-Bassin est accusé d’agression et de séquestration

Hans Heeroo refait parler de lui. Il avait publié, sur son compte Facebook, des photos de lui, avec des liasses de billets et des bijoux, en 2017. Il est une nouvelle fois accusé d’agression et de séquestration. Il aurait un tempérament agressif et dangereux et il est fiché.

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L’ex-petite amie d’Hans Heeroo, âgée de 34 ans, l’accuse de l’avoir séquestrée et agressée. Cette habitante d’un village du nord avance qu’elle a vécu le martyr.

Le vendredi 26 janvier, son ex-petit ami lui aurait demandé de venir habiter dans sa maison à l’avenue Osman Khodabaccus, à Beau-Bassin. Et son calvaire aurait commencé dans la nuit du 30 janvier. « Vers minuit, je lui ai dit que je comptais rentrer chez moi. Ce qui l’a vexé et il m’a empêchée de le faire », relate-t-elle.

Impuissante et terrifiée, elle raconte qu’il l’a brutalisée et serait devenu fou furieux. « Il a fermé les portes à clé et il m’a empêchée de sortir de la maison. Il m’a infligé des coups violents pour me forcer à rester dans la maison », raconte la femme. Celle-ci n’a pas pu communiquer avec le monde extérieur. « Il avait confisqué mon téléphone et rejetait tous les appels entrants », ajoute-t-elle. « Il s’est amusé à filmer la scène quand il me dominait et a menacé de diffuser ces images sur le web afin de ternir ma réputation. »

Mais, déterminée et courageuse, le 17 février, elle a profité d’un moment d’inattention de son tortionnaire allégué pour s’échapper. Elle a pris la voiture de celui-ci pour rentrer chez ses proches dans le nord de l’île. Le lundi 19 février, elle a porté plainte au poste de police de Beau-Bassin. Elle accuse son ex-petit ami de séquestration.

La Criminal Investigation Division de Beau-Bassin, dirigée par le chef inspecteur Mooneesawmy et menée par le sergent Ram, a arrêté Hans Heeroo. Les policiers ont dû forcer une entrée pour accéder à l’intérieur de sa maison barricadée comme une forteresse.

Il répond d’une accusation provisoire de séquestration et il est en détention. Lors de son interrogatoire, il a rejeté les allégations de son ex-petite amie.

Récidive

Ce n’est pas la première fois que cet habitant de Beau-Bassin est accusé d’agression et de séquestration. Le 14 avril 2018, une femme de 28 ans l’avait accusé de ces mêmes délits. Il l’aurait aussi menacée à son domicile à Beau-Bassin.

« Si to pa le konpran, tou to ledwa pou sote. To piti, letan li pe zwe boul lor sime, mo pou pass lor moto, mo pou tap ar li ek mo pou zet li ou mo pou pass dan loto ek mo pou pran li enn sel ale », lui aurait-il dit.

Pour secourir cette femme, la police avait dû faire appel aux pompiers pour forcer la porte blindée de sa demeure.

Hans Heeroo a aussi eu affaire à la brigade antidrogue (Adsu). En mars 2021, l’Adsu de Rose Hill, dirigée par le chef Inspecteur Ashik Jagai, l’avait pris en flagrant délit. 126 paquets de drogue de synthèse avaient été trouvés chez lui. Le lendemain, lors d’une nouvelle perquisition, l’Adsu avait découvert 50,5 g de drogue de synthèse dans un haut-parleur.

En octobre 2016, il avait refusé l’accès à son domicile aux limiers de l’Adsu. Il avait menacé les policiers avec trois chiens féroces et agressifs. Il avait ordonné à un Rottweiler d’attaquer les policiers qui étaient devant sa maison. L’un d’eux avait été mordu à la tête et à l’abdomen et avait été hospitalisé. Il avait été jugé coupable devant le tribunal de Rose Hill et il avait été condamné à un an de prison.

 

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