Le SP Jagai : «Mon fils n’a jamais été mêlé ni arrêté pour une affaire de drogue»

• Il dénonce un cas de « news planting »

Le surintendant de police (SP) Ashik Jagai a porté plainte pour diffamation au Central Criminal Investigation Department (CCID) dans la matinée du mardi 15 avril. L’ancien responsable de la défunte PHQ Special Striking Team (SST) dénonce la parution d’un article de presse dans lequel un suspect interpellé par l’Adsu, et portant le même nom de famille que lui, a été faussement présenté comme étant son fils.

« Mon fils n’a jamais été mêlé ni arrêté dans une affaire de drogue », a affirmé Ashik Jagai dans une déclaration accordée au Défi Quotidien. Le SP dit regretter la publication de propos qu’il qualifie de « faux et non vérifiés », et qui lui ont été, selon lui, injustement associés. Il envisage désormais de consulter ses avocats en vue d’une action civile, après avoir enregistré sa plainte au CCID.

À sa sortie des locaux de la police criminelle, Ashik Jagai a tenu à condamner fermement l’article incriminé, estimant qu’il constitue une atteinte directe à son intégrité.

Dans sa déposition, il fait référence à un certain Shankursingh Jagai, âgé de 38 ans, présenté comme étant son fils dans l’article après avoir été arrêté par l’ADSU pour possession de cannabis en vue de distribution. Le SP précise que le texte mentionne également d’autres individus qui avaient été arrêtés par la PHQ SST, l’unité qu’il dirigeait à l’époque. Il insiste toutefois : son propre fils n’a jamais été interpellé pour une quelconque affaire de drogue, et le nommé Shankursingh Jagai n’a aucun lien familial avec lui.

Selon Ashik Jagai, cette publication serait motivée par un règlement de comptes, en raison de nombreuses plaintes qu’il aurait formulées par le passé contre les responsables du journal concerné. « C’est une tentative de nuire à ma personne et de ternir ma réputation », avance-t-il dans sa plainte.

Le SP dénonce ce qu’il qualifie d’acte de « news planting » de la part des responsables de la rédaction. Il a d’ailleurs remis aux enquêteurs une copie de l’article, qui circule activement sur les réseaux sociaux, selon ses dires.

Au Défi Quotidien mardi, Ashik Jagai a insisté : il n’a jamais eu de fils âgé de 38 ans, contrairement à ce qui a été écrit. « Sa inn kree enn gro problem pou mwa ek mo fami », a-t-il confié.