Le pape a dénoncé lundi 25 décembre dans son traditionnel message de Noël « la situation humanitaire désespérée » à Gaza, appelant à la libération des otages encore retenus et à l’arrêt de la guerre, « folie sans excuses » dans le territoire palestinien comme ailleurs ».
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« Je porte dans mon cœur la douleur pour les victimes de l’odieuse attaque du 7 octobre dernier et je renouvelle un appel pressant pour la libération de ceux qui sont encore retenus en otage », a déclaré François, 87 ans, dans son discours urbi et orbi (« à la ville et au monde », en latin).
« Je demande que cessent les opérations militaires, avec leur effroyable suite de victimes civiles innocentes, et que l’on remédie à la situation humanitaire désespérée en ouvrant à l’arrivée de l’aide humanitaire », a-t-il ajouté devant plusieurs milliers de pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre.
Près de trois mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l’aide humanitaire, dont l’entrée à Gaza est contrôlée par Israël, arrive au compte-gouttes depuis l’Egypte et le poste-frontière israélien de Kerem Shalom, très en deçà des immenses besoins du territoire palestinien dévasté.
Dans son homélie prononcée dimanche soir lors de la messe de Noël en la Basilique Saint-Pierre, il déplorait déjà « le fracas des armes » dans la bande de Gaza qui a terni les célébrations à Bethléem – où, selon la tradition, est né Jésus-Christ –, en Cisjordanie occupée.
Sur le long terme, le souverain pontife a appelé à « résoudre la question palestinienne, à travers un dialogue sincère et persévérant entre les parties, soutenu par une forte volonté politique et par l’appui de la communauté internationale ».
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