Le New Cancer Centre de Solférino sera opérationnel d’ici la fin de cette année. C’est ce qu’a avancé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, en réponse à une question du leader du Mouvement militant mauricien, Paul Bérenger. Le centre sera équipé de deux nouveaux accélérateurs linéaires, d’un Cyberknife et d’une curiethérapie à haut débit de dose, entre autres.
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Le ministre a précisé que l’évaluation des accélérateurs linéaires avec système de planification de traitement est déjà terminée. Les documents d’appel d’offres sont en cours de préparation pour l’acquisition de la curiethérapie à haut débit de dose et du Cyberknife.
Précédemment, lors d’une interpellation du député du Parti travailliste, Farhad Aumeer, le ministre de la Santé a reconnu que le « Linear Accelerator » de l’hôpital Victoria ne fonctionne pas et qu’il date de vingt-cinq ans environ. Le ministre de la Santé a dit que les pannes sont inévitables, mais il a assuré que ces cas sont rapidement traités.
Il a également expliqué que divers appareils sont utilisés pour le traitement du cancer à Maurice. Et 100 à 120 personnes sont traitées quotidiennement, tandis que de dix à soixante personnes sont envoyées à l’étranger pour des traitements.
Un comité ministériel étudie l’importation parallèle des médicaments
Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a annoncé qu’un comité ministériel présidé par le ministre des Affaires étrangères, en collaboration avec le ministre du Commerce et des techniciens, travaille sur les modalités de l’importation parallèle de médicaments. Selon le ministre, il est nécessaire d’attendre les recommandations du comité avant de déterminer comment le ministère de la Santé procédera pour l’importation parallèle.
En réponse à la question du député Aadil Ameer Meea du Mouvement militant mauricien, le ministre de la Santé a également affirmé qu’il n’avait pas reçu de correspondance des fournisseurs concernant la pénurie de médicaments sur le marché local. Il a précisé que le suivi des stocks de médicaments sur le marché local ne relève pas du contrôle de son ministère. Cependant, il a indiqué que s’il avait été mis au courant quels médicaments en rupture de stock, il aurait pu fournir des informations précises.
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