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Le licenciement de cinq aspirants-pompiers contesté

170 recrues ont rejoint les casernes des pompiers récemment.
Coup de jarnac pour cinq aspirants-pompiers. Un mois après leur recrutement, ils ont eu leur feuille de route, car, selon un rapport médical, ils seraient inaptes. La GSEA Firefighters Cadre réclame une enquête sur toute cette affaire. « C’est un drame humain », crie Ashraf Buxoo. Sans vouloir mettre en doute la compétence des médecins, il souhaite que ces jeunes subissent de nouveau un contre-examen médical pour qu’ils aient une nouvelle chance, car, dit-il, il y va de leur avenir. Ces jeunes ont certes subi un examen médical, dit le syndicaliste qui trouve « inacceptable » que les résultats soient arrivés un mois après leur recrutement. Il lance un appel pour que tous les tests médicaux soient effectués et les résultats connus avant que les aspirants-pompiers ne soient retenus pour faire partie de l’escouade des soldats du feu. Selon lui, cette affaire a jeté le trouble parmi les autres aspirants qui craignent de subir le même sort que leurs camarades. Ashraf Buxoo aurait appris que les cinq aspirants-pompiers en question étaient performants lors des séances d’entraînement. Pour le dirigeant syndical, le fait que ces jeunes aient été déclarés medically unfit, il leur serait difficile de trouver un emploi dans la Fonction publique ou dans une autre compagnie parapublique. Il se dit triste de constater que parmi ces licenciés, certains ont quitté leur métier dans le secteur privé pour assurer leur avenir dans la Fonction publique. De son côté, Radhakrishna Sadien, président de la Government Services Employees Association (GSEA), trouve étonnant que cinq des 170 recrues aient été trouvées inaptes médicalement. Il leur demande d’adresser une correspondance à la Disciplined Forces Service Commission pour avoir des éclaircissements. Il dit suivre cette affaire de très près et qu’il soulèvera la question devant les  instances appropriées.

Témoignages

Au début, les licenciés étaient réticents à parler et finalement certains ont accepté de témoigner sous le couvert de l’anonymat. Pour l’un d’eux, c’était son rêve d’être pompier. Pour garder la forme, il a toujours pratiqué le sport. C’est avec une grande fierté, dit-il, qu’il a traversé la porte des casernes de pompiers à Coromandel, le 1er octobre, pour se joindre à la grande famille des soldats du feu. Il voyait devant lui un avenir brillant et prometteur. C’est sûr qu’il ne s’attendait pas qu’on lui montrera la porte de sortie un mois plus tard, car inapte médicalement. Il affirme qu’il n’avait eu aucun problème lors des séances d’entraînement. Il n’a jamais eu de problèmes avec ses formateurs. Mais le lundi 9 novembre restera à jamais cauchemardesque pour lui. C’est ce jour là qu’il a reçu une lettre de la Disciplined Forces Commission, l’informant qu’il devra quitter les casernes pour la raison précitée. C’est le choc de sa vie. Il avoue qu’il arrive difficilement à se remettre et qu’il a dû consulter un psychologue. Choqués et scandalisés. Des mots qui reviennent en boucle du côté des licenciés. Ils sont surpris, vu qu’ils ont été soumis à différents examens médicaux : analyses de sang et d’urine, des électrocardiogrammes pour vérifier l’état du cœur, des examens radiologiques (X-ray) et des examens oculaires. Mais rien d’anormal n’a été décelé. Ils trouvent « étrange » qu’ils soient licenciés un mois après leur recrutement. On apprend qu’ils ont retenu les services d’un avocat pour contester leur licenciement.
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