Après avoir subi les foudres de dame nature, place à la gestion de la crise. Les sinistrés des terribles inondations provoquées par trois heures de fortes averses, notamment dans la région de Port-Louis, sollicitent désormais les autorités pour se remettre sur pied et réparer les dégâts conséquents causés par la brusque montée des eaux.
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La photographe du Défi Quotidien s’est rendue au poste de police de Terre-Rouge pour voir comment se passaient les procédures d’enregistrement des sinistrés. Plus tôt, et à l’antenne de Radio Plus, nombre de personnes étaient venues dénoncer « le peu d’empressement des policiers à consigner leurs déclarations de sinistre » et à leur remettre le précieux sésame qu’elles devront présenter au bureau de la Sécurité sociale pour obtenir l’aide/allocation versée par tête en cas de sinistre : cyclone, inondation, etc.
C’est par centaines que des habitants de la région de Terre-Rouge, Riche-Terre, Le Hochet, Jumbo et Pamplemousses ont afflué vers le poste de police de Terre-Rouge pour s’enregistrer.
Sur le visage des nombreuses femmes, certaines accompagnées de leurs enfants et bébés, on pouvait lire l’angoisse et le désespoir. Interrogées, quelques-unes déploraient la complexité des procédures à suivre, d’autres désespéraient que les policiers leur accordent le document tant attendu. « Nou ne pli enan grand-chose. Kan bane missie la pou vine sur plas guet l’état nou la kaz. Nou nepli enan nanrien pou mangé», s’exprime Anita.
Les policiers ont eu fort à faire pour canaliser la foule impatiente. Après de longues minutes d’attente, des femmes ressortent, satisfaites : au moins, leurs noms figureront sur la liste des sinistrés.
Mais si l’obtention du ‘précieux papier à montrer à la Sécurité sociale’ est déjà une étape franchie, reste maintenant aux policiers à vérifier sur place la réalité des faits.
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