La Source, Quatre-Bornes: un terrain de volley transformé en terrain de foot

À la rue Seeneevassen, La Source, Quatre-Bornes, les volleyeurs se font rares. Pourtant un terrain de volley-ball y a été aménagé. Or, des jeunes de la région y ont trouvé le lieu idéal pour exprimer leur passion pour le foot, alors que ce terrain de jeu n’est pas approprié pour ce genre d’activités. Les habitants ne cachent pas leur exaspération quant à la mauvaise utilisation qui est fait de ce terrain de volley. « Depuis plus de dix ans, des jeunes de la région ont transformé ce lieu en terrain de foot. Leur comportement laisse beaucoup à désirer. Ils ponctuent leurs gestes sportifs de jurons de toutes sortes. Impossible de leur faire entendre raison, d’autant plus qu’ils ne montrent aucun respect pour les personnes plus âgées qu’eux», confie S.J qui habite à côté dudit terrain. « Quand on entend à longueur de journée le langage très vulgaire qu’emploient ces jeunes, vous n’avez même plus envie de leur adresser la parole », indique le quadragénaire. Ces jeunes ne se gêneraient pas non plus pour causer des dommages aux maisons situées aux alentours. « Ils ont endommagé ma clôture. Quand le ballon de foot atterrit dans ma cour, ils entrent chez moi, sans autorisation, comme si de rien n’était». S.J. ajoute avoir été contraint, par le passé, à changer les vitres cassées par le ballon. « Ce terrain n’est décidément pas fait pour jouer au foot. Le ballon de ces jeunes a plusieurs fois brisé mes vitres. J’en ai assez », tonne-t-il. Outre ce désagrément, les voisins disent devoir supporter, à la tombée de la nuit, les « actes déplacés de tourtereaux ». Ils en profitent pour s’aventurer derrière le centre ou dans le jardin d’enfants, à côté du terrain de volley-ball, pour donner libre cours à leurs pulsions. « J’ai deux filles âgées de dix et six ans. Je ne peux accepter que des jeunes se livrent comme bon leur semble à des attouchements ou des actes sexuels derrière ma maison », ajoute S.J. Ce dernier invite donc les autorités à prendre des mesures qui s’imposent pour stopper de tels agissements, il réclame notamment des patrouilles policières dans la soirée pour exercer davantage de contrôle et assurer la sécurité publique. « C’est en l’absence de policiers que ce jeunes se croient tout permis. Les résidents de Quatre-Bornes, qui paient des taxes à la municipalité ont droit à un peu de tranquillité », soutient notre interlocuteur. Atmaram Sonoo, maire de la ville des Fleurs, dit avoir pris bonne note des doléances des habitants lors de l’émission Xplik ou K. Il affirme qu’il prendra le dossier en main pour décider de mesures appropriées.