Journée Portes Ouvertes : nou la ter, nou la mer

Sensibiliser les Mauriciens sur l’importance de l'environnement marin et côtier. Tel est l’objectif de la Journée portes ouvertes organisée par Reef Conservation ce samedi 14 octobre à La Chapelle de Roches-Noires.

À Maurice, il existe différents écosystèmes côtiers et marins, comme les marécages, les mangroves, les herbiers et les coraux. Ces écosystèmes sont indispensables à la bonne santé de notre lagon, chacun d’entre eux ayant un rôle et des fonctions spécifiques qui permettent de maintenir l’équilibre écologique et biologique d'environnement.

« Ces écosystèmes sont interconnectés. En affectant l’un, c’est tout un cycle naturel que nous détruisons et les répercussions peuvent être catastrophiques. Il est important de sensibiliser la population sur l’importance de ces écosystèmes et montrer comment tous ensemble nous pouvons les protéger », fait ressortir Frédérique Perpetu, Public Relations and Communication Coordinator au sein de Reef Conservation.

Lors de cette Journée portes ouvertes, l’ONG Reef Conservation propose plusieurs activités. Il y aura des stations de Mangrove, Marécage, Herbier, Coraux où les experts présents expliqueront exactement la fonction de ces habitats et la nécessité de les protéger. Il y aura également des séances de découverte dans les mangroves et le barachois où les membres du public seront accompagnés d’un expert de Reef Conservation. De plus, il y aura des jeux pour les enfants, une exposition, un clean-up, des quiz et des cadeaux.

Zones Marines Volontaires

Depuis 2008, l'ONG travaille au développement du concept novateur de mise en place de Zones marines volontaires de conservation à l’île Maurice. Deux Zones marines volontaires de conservation sont aujourd’hui actives. L’une située à Roches-Noires (depuis 2010) et s’étendant sur 8 hectares et l’autre à Anse-La-Raie/Cap-Malheureux (depuis 2013) s’étendant sur 50 hectares.

Ces Zones de conservation incluent des écosystèmes importants et fragiles comme les herbiers et les coraux. Au sein de ces zones, toute activité destructive ou extractive est interdite. On peut y nager, y naviguer ou pratiquer des activités de loisir tout en respectant les écosystèmes naturels. Un suivi scientifique y est également effectué pour mieux comprendre le fonctionnement de la zone et valider l’effet de cette préservation sur le lagon.