Journée mondiale du VIH/sida célébrée le 1er décembre - Le ministre de la Santé : «Réduire la stigmatisation et les décès à zéro»

Le ministre de la Santé, le Dr Kailesh Jagutpal, participait au lancement d’une série d’activités portant sur la Journée mondiale de la lutte contre le Sida, qui sera observée le 1er décembre, samedi à la mairie de Port-Louis. Dans son discours, il a fait ressortir qu’il était important d’informer la jeune génération sur le fléau du VIH/Sida, afin de réduire les risques de contaminations.

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«Nous avons pris conscience que la lutte contre le VIH/Sida ne peut se faire seul. Nous devons travailler main dans la main, si nous voulons une génération sans VIH/Sida. Au ministère, nous n’envisageons pas de baisser les bras. Nous serons vigilants afin de réduire la stigmatisation, ainsi que les décès liés au VIH/Sida à zéro. Mais la lutte doit s’intensifier et, en même temps, l’accent doit être mis sur la collaboration avec les acteurs concernés », a fait ressortir le ministre de la Santé lors de son intervention.

Le Dr Kailesh Jagutpal est ensuite revenu sur la stigmatisation et la discrimination de la société à l’égard des personnes atteintes du VIH. Il a lancé un appel aux associations non-gouvernementales, à la société civile et aux proches des victimes d’encourager les personnes porteuses du virus à avoir accès aux traitements. « Le fléau du VIH n’est pas que le problème du ministère de la Santé, mais du pays et des générations à venir. Les jeunes sont vulnérables au fléau, car ils ont des comportements à risques. Surtout ceux qui vivent dans une situation de précarité. Si nous ne faisons pas attention, la situation pourrait s’aggraver, s’ils contractent le virus », fait-il remarquer.

Dans son discours, le ministre de la Santé a aussi mis l’accent sur « le dépistage rapide dans les régions où les habitants sont vulnérables », cela afin que ceux infectés puissent informer leurs partenaires de leur état de santé. Pour cela, dit-il, le ministère travaille avec les ONG. « 90 % des personnes diagnostiquées au VIH doivent avoir accès aux traitements antiviraux le plus vite possible. Le traitement précoce pour les personnes vivant avec le virus est disponible depuis 2017, afin qu’ils puissent mener une meilleure qualité de vie et, en même temps, réduire le nombre de décès liés à la maladie », a ajouté le ministre de la Santé.
Pour rappel, le thème de cette année est San twa pa kapav aret Sida. Les membres de l’ONG Pils (Prévention information et lutte contre le Sida) étaient au Port-Louis Waterfront pour une journée de prévention à travers des jeux et autres animations. Le dépistage du VIH a aussi été proposée gratuitement au public.