Plusieurs organisations non gouvernementales et associations se sont rassemblées le mercredi 17 octobre, pour commémorer la Journée mondiale du refus de la misère. Une ribambelle d’enfants issus des quatre coins de l’île étaient présents pour participer à la myriade d’activités organisée à leur intention. Rétrospective sur cette journée riche en émotions.
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C’est dans une atmosphère festive qu’une centaine d’enfants issus de différents quartiers de l’île dont Albion, Bambous, Grand-Baie et, et ceux de la Prison des femmes, ont participé aux activités organisées à leur intention mercredi matin au jardin Balfour. Ils s’y sont rendus avec leurs parents et leurs accompagnateurs.
Dans son discours, Alain Muneean, directeur de l’association Terre de Paix, a souligné l’importance de se rappeler, « en ce jour spécial, les conditions de vie des gens pauvres ». Mettant en exergue l’aspect social du problème, il a expliqué qu’il est important de commémorer cette journée mondiale « en faisant savoir que cette situation est inacceptable, tant à Maurice que dans le monde ».
Selon le directeur de Terre de Paix, les fléaux sociaux, comme les drogues synthétiques et l’alcoolisme chez les parents, ne font qu’accentuer le problème existant. Sur une note plus optimiste, il estime qu’il y a énormément de talents pour contribuer au combat contre la misère.
Plusieurs projets
Maroussia Bouvery, coordinatrice du groupe ABAIM, est, pour sa part, d’avis que pour éradiquer la pauvreté, il faut veiller au développement de l’enfant. « Plusieurs projets ont été mis sur pied par le groupe. Il est clair que si cette phase ne se déroule pas comme prévu, il sera difficile dans le futur de surmonter d’autres obstacles. » La culture, dit-elle, est un moyen très puissant pour qu’une personne puisse avoir une identité. C’est la raison pour laquelle « le groupe ABAIM met l’accent sur la musique et utilise la culture pour éradiquer la pauvreté ».
Shyam Reedha, président de Terre de Paix, a lancé un appel à la nation en général, pour qu’elle rende hommage aux victimes de la misère en qui il voit des héros. « Il faut des mesures concrètes pour venir à bout de la problématique de la misère. Tous les Mauriciens doivent se concerter honnêtement et moralement pour œuvrer à ce que ce problème soit résolu », a-t-il déclaré.
Durant cette journée dédiée, les membres du public ont pu exprimer leur avis sur différents sujets. Ils ont en effet pu participer à des forums axés sur la misère et l’éducation, sur la misère et la sécurité alimentaire ainsi que sur la misère et le développement culturel.
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