« L’honneur et l’intégrité des fonctionnaires, surtout ceux de mon bureau, ont été restaurés. » C’est en ces termes que le Commissaire électoral, Irfan Rahman, s’est exprimé sur les ondes de RadioPlus, lors de l’émission spéciale de recomptage partiel au Nº 19.
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Interrogé par Nawaz Noorbux, Jugdish Joypaul et Jean-Luc Emile, le Commissaire électoral avance une nouvelle fois qu’il y a une grande différence entre une fraude électorale et l’erreur humaine. « Tous les comptes se font manuellement donc l’erreur humaine n’est pas impossible. Un recomptage est un droit légitime », avance-t-il cependant.
En ce qui concerne les anomalies, Irfan Rahman répond que le commissaire électoral ne peut être dans tous les bureaux de vote au même moment et que ce sera à la police de mener l’enquête. « Nous savons que certains bulletins ont été retrouvés, c’est très grave. Un bulletin de trop et un intrus au No.19. Il faut une enquête policière approfondie pour identifier les fautifs et c’est tout cela qui sème des doutes sur le processus de la Commission électorale. »
Il avance que le recomptage a eu lieu selon l’ordre de la Cour. « J’y étais comme un simple observateur aujourd’hui et la proclamation des résultats a été faite selon cet ordre de la Cour ». En ce qui concerne les deux bulletins sans sceau, il avance ne pas être au courant et ajoute que selon la loi « un bulletin ne peut être comptabilisé sans sceau. C’est sans doute un manque de vigilance d’une personne qui n’a pas bien fait son travail ».
Une déposition sera consignée à la police et un ordre requis à la cour pour l’ouverture de ces boîtes, selon Irfan Rahman. « C’est la responsabilité de la police », dit-il.
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