Le dossier des maisons endommagées lors des inondations à Port-Louis, le 21 avril dernier, est au State Law Office. Le ministre du Transport terrestre, Osman Mahomed prévoit d’en discuter au prochain Conseil des ministres pour accélérer le processus.
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Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les familles affectées par les inondations survenues à Port-Louis. En effet, leur dossier est actuellement entre les mains du State Law Office (SLO) en vue d’un éventuel dédommagement. Une démarche qui suscite l’espoir chez les familles concernées. Une information qui leur a été donnée par Osman Mahomed durant une réunion qui a eu lieu au siège du ministère du Transport le mercredi 27 novembre. Il a affirmé que, s’il n’y a pas d’obstacle majeur, les choses devraient progresser rapidement.
Le ministre du Transport terrestre envisage d’aborder le sujet lors du prochain Conseil des ministres afin de faire avancer les choses. Il a précisé que, pour diverses raisons, dont les élections générales, les choses n’ont pas beaucoup avancé jusqu’à présent. « J’ai la ferme intention d’évoquer le sujet avec l’Attorney General lors du Conseil des ministres ce vendredi afin d’obtenir les conseils nécessaires au plus vite pour savoir quoi faire », a-t-il assuré.
Parmi les victimes, on retrouve la famille Ramsahye, dont la maison, située au bord du canal de Ruisseau du Pouce, s’est effondrée. Les autres habitations à proximité ont, quant à elles, vu leurs structures fragilisées. Depuis, les familles dont les logements sont devenus inhabitables, notamment Ramsahye, Dindoyal et Andoo, entre autres, ont été relogées aux frais de l’État.
« Nous sommes venus avec l’espoir de trouver un arrangement dans l’espoir de recevoir des indemnités », a déclaré le Dr Ramjee Harvansh, représentant de la famille Ramsahye. Il a expliqué que le précédent gouvernement avait reconnu les torts des autorités dans les travaux réalisés en bordure du canal, ce qui aurait causé l’effondrement de leur maison lors des fortes pluies du 21 avril. Selon lui, l’ancien gouvernement leur avait promis un dédommagement pour tout ce qu’ils ont perdu.
Les familles, propriétaires de leurs terrains et maisons, espèrent retrouver ce statut et ne veulent plus rester locataires, même si l’État prend actuellement en charge les loyers. « Nous voulons retrouver une vie normale avec toutes les compensations et les dédommagements avant la fin du contrat d’un an pour l’occupation de la maison que nous louons aux frais de l’État », a insisté le Dr Ramjee Harvansh.
Avancement notable du dossier
Wendy Andoo, dont la maison familiale se trouve à proximité de celle des Ramsahye, a également dû trouver un autre logement avec ses parents. Elle affirme avoir initialement suivi toutes les procédures pour signaler que leur maison avait été endommagée, mais ses démarches sont restées vaines. Suite à cette rencontre, Wendy Andoo se dit un peu plus rassurée après avoir appris que le dossier progresse dans la bonne direction. À noter que cette rencontre a eu lieu suite à une requête des familles Ramsahye et Dindoyal qui ont convié toutes les victimes concernées par les inondations dans la région de Ruisseau du Pouce à y assister.
L’intervention d’Osman Mahomed, alors dans l’opposition, a permis de faire avancer le dossier. À cette époque, il avait attiré l’attention des autorités sur la nécessité de prendre davantage de précautions dans l’exécution des travaux. « Mes avertissements sont tombés dans l’oreille d’un sourd et n’ont pas été pris en considération, avec les conséquences que l’on connaît », a-t-il déclaré.
Il a également indiqué qu’il y a désormais plus de clarté quant aux conseils juridiques demandés au State Law Office, notamment sur la question de savoir qui doit entreprendre les travaux pour stabiliser le quartier. Ces travaux sont nécessaires avant de pouvoir enlever la maison effondrée et évaluer l’état des autres habitations. Toutes les précautions doivent aussi être prises afin de ne pas mettre en péril l’état des autres maisons avoisinantes.
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