Rien que pour le mois de janvier de cette année, 26 contraventions ont été dressées à des commerçants par des inspecteurs sanitaires du ministère de la Santé. En 2016, on en compte 434 sur l’ensemble de l’année.
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Ces contraventions ont été dressées pour plusieurs infractions à la Food Act. La nourriture mise en vente était soit impropre à la consommation, soit elle contenait un corps étranger, ou encore elle n’était pas de bonne qualité et contenait des organismes susceptibles de provoquer une intoxication alimentaire. Au total, 434 commerces vendant des aliments jugés impropres ont été mis à l’amende par l’inspectorat sanitaire du ministère de la Santé.
En cas d’infraction, les inspecteurs peuvent servir soit un avertissement, soit une interdiction ou encore un ordre de fermeture d’urgence dépendant de la gravité des cas. S’ils sont trouvés coupables par un tribunal, les contrevenants sont passibles d’une amende d’au moins Rs 2 000 et d’une peine de prison ne dépassant pas deux ans.
Une source au ministère de la Santé souligne qu’il existe treize bureaux sanitaires à travers le pays et que les inspecteurs sont sur le terrain chaque jour. Elle ajoute que les membres du public peuvent également dénoncer tout manquement à l’hygiène de la part de ceux qui mettent de la nourriture en vente. « Les consommateurs ont le devoir de veiller à ce que les mesures sanitaires soient respectées et d’informer les autorités s’ils constatent qu’il y a un non-respect à la Food Act », dit-elle.
Piqûre de rappel : ceux qui vendent de la nourriture doivent détenir un permis d’opération. Ils sont tenus, au préalable, de suivre une formation, dispensée par le ministère, sur les règles à respecter et sur la préservation des aliments qu’ils mettent en vente. À l’issue de ces cours, ils reçoivent une attestation de la part du ministère de la Santé.
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