Un violent incendie a ravagé cinq maisons le mardi 3 novembre, à Cité Sainte-Catherine, Saint-Pierre. Ce n’est qu’aux petites heures du matin que les sapeurs-pompiers ont pu maîtriser le feu. Elles comptent sur votre solidarité pour prendre un nouveau départ.
Ils sont au total 24 personnes, dont neuf enfants, selon la police, qui dorment toujours dans le Village Hall de Saint-Pierre. Si aucun blessé n’est à déplorer, par contre, ces cinq familles ont quasiment tout perdu. C’était la consternation et la désolation mercredi matin dans ce quartier. Le temps semblait arrêté pour ces habitants qui étaient toujours sous le choc après une nuit tragique et agitée.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"3966","attributes":{"class":"media-image wp-image-6048","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"Incendie \u00e0 Cit\u00e9 Ste-Catherine"}}]] Les familles découragées attendent dans la rue.<
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Michael Monique, un sinistré, témoigne du désastre. « Ce soir-là, je suis rentré chez moi vers 20 heures. J’ai aidé ma femme à préparer le dîner. Et juste après le repas, elle m’a demandé si je ne sentais pas une odeur de fumée. Je lui ai répondu « non ». Finalement, j’ai décidé d’ouvrir la fenêtre pour savoir. C’était la consternation ! J’ai entendu mon frère qui hurlait : « difé, difé… amene dilo ». C’est alors que je suis parti prêter main-forte aux volontaires, car la maison de ma mère était en flamme », confie-t-il.
La victime poursuit son récit. « Alors que nous tentions de maîtriser le feu, le vent a joué le trouble-fête. Les flammes se sont propagées comme une traînée de poudre. Elles ont vite gagné la maison de mon frère et la mienne. Toutes nos trois demeures ont été ravagées. Après l’arrivée des sapeurs-pompiers, la maison de mon cousin et celle d’un voisin ont été également touchées par les flammes. C’est aux petites heures de mercredi que les soldats du feu ont pu maîtriser l’incendie. Quatre des cinq maisons ont été détruites », relate-t-il.
Notre interlocuteur de nous relater son désarroi. « J’ai quasiment tout perdu chez moi. Les vêtements de mes trois enfants ont été réduits en cendre. Mon téléviseur, mes meubles, mes appareils électroménagers sont partis en fumée. Pour ajouter à mon malheur, j’avais reçu ce jour-là ma paye : mes Rs 16 000 ont brûlé dans cette tragédie. J’ai tout perdu », se lamente Michael Monique en émoi.
Priscilla M., une autre victime abonde dans le même sens. Cette femme au foyer lance un appel à solidarité. « Nous n’avons plus rien. Mes enfants n’ont plus de vêtements. Nous ne savons plus où dormir. Nous comptons sur la générosité des Mauriciens pour obtenir des denrées alimentaires, des ustensiles de cuisine, des vêtements, entre autres. Nous sommes plus de 20 personnes, dont neuf enfants à la rue ».
Les cinq maisons sinistrées étaient construites l’une à côté de l’autre, sur un terrain couvrant trois perches et demi, où résidaient les trois frères Monique (et leur famille respective), leurs parents et les membres de la famille Noël.
Ceux ou celles qui souhaitent aider ces 24 personnes à prendre un nouveau départ peuvent contacter Priscilla sur le 59 38 94 55 ou venir déposer leurs dons à la rédaction d’Xplik ou K, 4B la rue Labourdonnais, Radio Plus, à Port-Louis.
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