Véronique Ravina a trois enfants et se bat contre un cancer du sein, diagnostiqué en 2015, qui aurait métastasé les os. L’argent lui fait défaut dans sa lutte contre la maladie et subvenir aux besoins de sa famille, mais elle garde espoir. Portrait.
Publicité
En 2016, Véronique Ravina, 36 ans, une habitante de Mahébourg, ne s’attendait pas à tomber enceinte, alors qu’elle faisait des séances de chimiothérapie.
Selon son médecin traitant, c’est tout à fait inhabituel qu’un enfant se développe dans le ventre de sa mère dans de telles conditions. Pourtant, le miracle a bel et bien eu lieu. Jonas a pointé le bout de son nez en février 2017.
Son prénom a été choisi en honneur du prophète Jonas qui, selon la Bible, a été avalé par un gros poisson, qui après trois jours et trois nuits l’a rejeté sain et sauf sur le rivage. Un vrai miracle !
Aujourd’hui, alors qu’il vient de célébrer ses 3 ans, l’état de santé de sa mère est jugé préoccupant. Selon les médecins, ses os commencent à être touchés par le cancer, une maladie qui ne pardonne pas.
Elle tombe enceinte alors qu’elle fait des séances de chimio. Quand elle a mis au monde un bébé en parfaite santé, les médecins ont perdu leur latin !
C’est pourquoi Véronique, femme de caractère, énergique, courageuse et pleine d’amour, s’est lancée dans un combat contre la maladie. Même si un membre haut placé du personnel médical aurait indiqué à Véronique qu’elle ne souffrirait pas de cancer. Il y aurait des contradictions dans ses résultats d’analyse.
Traitement
Qu’importe qui dit vrai au sujet de son cancer, Véronique a choisi de suivre le nouveau protocole pour mettre toutes les chances de son côté. Au terme d’une dernière séance mardi prochain, la possibilité d’avoir recours à une thérapie radicale sera considérée. Il s’agit d’une injection qui est susceptible d’inverser le cours de la maladie. Cependant, la décision reviendra à un panel de médecins spécialistes. Ces derniers vont se concerter pour décider s’il faudra procéder à l’achat de ce coûteux médicament par le ministère de la Santé. Pour sa part, Véronique espère une décision positive.
Cancer du sein
Les parents de Véronique gardent espoir. Ils sont persuadés que tout se passera bien, comme lorsque leur fille a découvert qu’elle avait eu un cancer du sein, en 2015. En novembre de la même année, Véronique subit deux interventions chirurgicales, dont l’ablation du sein.
Durant sa chimiothérapie, elle perdait ses cheveux et pour éviter les regards des gens, elle s’est procuré une perruque. Cependant, se sentant inconfortable avec cette perruque, elle s’en est débarrassée. À cette époque, elle bénéficiait d’une allocation sociale.
Naissance de Jonas
Entre-temps, Véronique prenait du poids au niveau du ventre. Personne n’a envisagé une éventuelle grossesse, ni Véronique ni les médecins. Ce n’est que par la suite que les médecins ont dû se rendre à l’évidence. Ils étaient stupéfaits !
Un d’eux lui a dit : « Vous êtes en pleine chimio et vous vous présentez devant nous avec un gros ventre, prête à accoucher ! » C’était comme si le docteur lui reprochait sa grossesse... Mettons cette attitude sur l’inquiétude, car les médecins prévoyaient le pire pour le fœtus soumis aux effets de la chimio.
Jonas a déjoué tous les pronostics et aujourd’hui à 3 ans, il est turbulent comme tous les enfants de son âge !
Véronique Ravina poursuit courageusement son combat contre son « cancer des os », mais l’argent lui lui fait défaut. Après la naissance de Jonas, l’allocation sociale dont elle bénéficiait a été stoppée.
« Mon époux se démène pour soutenir la famille. Heureusement, Dharma Ramjunun de la Sécurité sociale se penche sur mon cas », explique-t-elle.
Le combat de cette mère est courageux. Son objectif est de voir grandir ses deux filles Noa, 20 ans, et Anna, 10 ans, ainsi que Jonas, le petit miraculé.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !