Khalid, résidant de Railway Rd, Moka, est au cœur d’une lutte personnelle pour sa santé à l’hôpital Dr. A. G. Jeetoo, Port-Louis. Depuis quatre mois, il s’accroche à un traitement de physiothérapie essentiel pour sa colonne dorsale. Il partage son l’histoire de son combat, en mettant en lumière un déficit criant de ressources.
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Le centre de la tragédie se trouve dans les murs de l’hôpital lui-même, où les professionnels de santé utilisent deux équipements cruciaux : la « Traction Machine for Spine » et un autre appareil nommé « Tens », disponibles au département de physiothérapie. Cependant, Khalid révèle un véritable cauchemar, un an de frustration et de souffrance. L’appareil « Traction Machine for Spine » est hors service, « paralysé par un manque cruel de pièces de rechange », selon Khalid. Pour aggraver les souffrances des patients, l’appareil « Tens » est également tombé en panne.
Khalid, d’une voix tremblante, confie son désespoir : « Je me rends à l’hôpital à plusieurs reprises pour mes traitements. Le problème du manque d’appareils ne me concerne pas seulement, mais aussi d’autres patients ayant subi une opération. Le déficit de ces appareils est un fardeau insupportable pour nous. »
Face à l’absence d’équipements médicaux, Khalid, aux côtés d’autres patients, est contraint de réaliser des exercices improvisés dans le département de physiothérapie. C’est une situation qui évoque un tableau de détresse et de vulnérabilité.
En tant que patient, Khalid demande aux autorités de prendre des mesures immédiates. Il réclame la formation des membres du personnel médical chargés de manipuler ces appareils, car selon lui, « plusieurs ne savent pas comment les utiliser. »
Réponse des autorités
Ashwin Soodhoo, responsable des plaintes au ministère de la Santé, confirme que les équipements médicaux ne fonctionnent pas. Il apporte toutefois une lueur d’espoir en soulignant la procédure habituelle en cas de dysfonctionnement d’appareils médicaux. Les patients sont généralement réorientés vers d’autres établissements hospitaliers pour poursuivre leurs traitements. Cependant, dans le cas de Khalid, cette solution n’a pas été mise en œuvre.
Le responsable des plaintes au ministère de la Santé promet d’agir rapidement. Il fera le nécessaire pour que Khalid soit transféré vers un hôpital plus proche de sa résidence, permettant ainsi la poursuite de ses soins, en attendant que les appareils de l’hôpital Dr. A. G. Jeetoo soient réparés.
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