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Finale du Mondial 2018: 292 gardes à vue sur l'ensemble de la France

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Près de trois cents personnes ont été placées en garde à vue sur l'ensemble de la France, après les incidents violents qui ont émaillé les célébrations de la victoire de l'équipe de France au Mondial, a indiqué lundi le ministère de l'Intérieur.

Quarante-cinq policiers et gendarmes ont été blessés au cours d'incidents mais aucun ne l'a été gravement, a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Des échauffourées opposant des forces de l'ordre à des groupes de "casseurs" ont eu lieu dans plusieurs grandes villes, en particulier à Paris, Lyon ou Marseille, ont rapporté des journalistes de l'AFP et des sources sécuritaires.

Forte présence policière dans plusieurs régions de Paris.

A Paris, cent-deux personnes ont été interpellées et 90 d'entre elles ont été placées en garde à vue, selon le préfet de police. 

"Compte tenu de la foule présente et malgré des débordements inacceptables, on doit enregistrer un bilan mesuré", a souligné Michel Delpuech, lors d'une conférence de presse. 

Des incidents sporadiques ont eu lieu dans la soirée sur les Champs-Elysées, où lundi les Bleus doivent défiler lundi en fin de journée (vers 15H00 GMT) pour célébrer leur victoire.

Dimanche soir, une trentaine de jeunes ont cassé et pillé le Drugstore Publicis, un complexe commercial des Champs-Elysées. Ces jeunes, pour quelques-uns encagoulés, en ressortaient rieurs, des bouteilles de vin ou de champagne sous le bras et se filmant avec des téléphones portables, tandis que les forces de l'ordre ripostaient à des jets de projectiles avec des gaz lacrymogènes, selon un journaliste de l'AFP.


Des  jeunes ont cassé et pillé le Drugstore Publicis

Au bout de 15 à 20 minutes, ils ont été dispersés par de fortes doses de gaz lacrymogène.
Des heurts ont également éclaté à Lyon, dans le centre-est, où les forces de l'ordre ont interpellé 30 personnes, selon la préfecture.

Dix-huit d'entre elles ont été placées en garde à vue pour des "vols" par effraction après le saccage, notamment, d'une boutique de vêtements. Les 12 autres sont mises en cause pour des "violences" et des "jets de projectiles" sur les forces de l'ordre.

© Agence France-Presse

 

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