Demi-journée de panique, mardi pour les parents qui travaillent et ayant des enfants fréquentant une crèche, un établissement préscolaire ou une institution privée. Ils ont dû, dans la précipitation, chercher un moyen pour récupérer leurs enfants. La cause de ces désagréments : le communiqué du ministère de l’Éducation émis à 9 heures à la suite de l’annonce d’une détérioration des conditions climatiques à partir de la mi-journée.
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«La décision de fermer les écoles a été prise trop tard. Je dû demander une permission de mon travail pour récupérer mes enfants à la garderie et les emmener chez ma maman. Elle a dû à son tour annuler sa sortie pour garder les enfants », s’insurge Vinen. Comme lui, il y a d’autres parents qui ont dû prendre un jour de congé forcé, n’ayant personne pour garder leurs enfants.
D’autres élèves qui fréquentent des institutions privées sont aussi rentrés tôt chez eux. Les parents ont alors dû faire des arrangements avec des proches ou des voisins.
Les parents sont unanimes à dire qu’ils ont vécu une demi-journée de panique. Ils ont dû faire des arrangements spéciaux pour assurer la sécurité de leurs enfants durant cette journée pluvieuse. Rajen est d’avis que le ministère de l’Éducation aurait pu s’y prendre plus tôt. « À l’heure à laquelle la décision a été prise, les parents étaient soit au travail, soit déjà dans leurs véhicules Les autorités doivent prendre des décisions réfléchies et ne pas mettre les parents dans l’embarras. »
Un préposé du ministère soutient que les mesures ont été appliquées après mûres réflexions. « La décision a été prise de manière réfléchie et responsable suivant de multiples concertations entre le ministère de l’Éducation et la station météorologique de Vacoas. La météo ayant émis un communiqué spécial suivi d’un avis de fortes pluies à 8 heures 45, le ministère a émis son communiqué, en parallèle, suivant le protocole en vigueur. L’annonce a été faite sur toutes les radios. »
Le même responsable ajoute : « Ceux ayant déjà franchi la porte de leur établissement respectif ont suffisamment de temps pour, soit rentrer chez eux, soit rester dans l’établissement jusqu’à ce qu’un parent vienne les récupérer. Cela, peut engendrer des situations imprévues et on le regrette et on s’excuse pour tout inconvénient. Mais le plus important reste la sécurité de l’enfant. »
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