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Exposition «Sels au monde»: Siddick Nuckcheddy raconte les marais salants

Siddick Nuckcheddy

C’est à travers ses coups de pinceaux experts que le directeur artistique de l’agence Cread rend hommage aux marais salants. Siddick Nuckcheddy expose une trentaine d’œuvres à la galerie ILHA Do Cirne, à Pointe-aux-Canonniers, jusqu’au 4 juin. L’histoire du pays et la peinture, dit-il, sont ses deux passions.Il peint depuis qu’il a cinq ans et la fibre artistique ne l’a jamais quitté. Devenu le directeur artistique d’une agence de design et de communication, Siddick Nuckcheddy continue à peindre et à exposer. Depuis le vendredi 20 mai, il présente une nouvelle exposition en solo dont le thème tourne autour de la fermeture des salines. Sels au Monde rend ainsi un vibrant hommage aux salines qui font la une des journaux depuis quelque temps. « Je penchais sur ce thème depuis un an quand les problèmes liés à la fermeture des salines ont surgi. J’ai saisi l’occasion pour rendre hommage à ces marais salants qui ont marqué l’histoire du pays. Il ne va rester que des souvenirs et mes œuvres contribuent un peu à cela », raconte Siddick Nuckcheddy. Ses œuvres, ajoute-t-il, sont souvent inspirées de ce qui se passe dans le pays.

Expositions internationals

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/div> « Il y a un aspect nostalgique dans mes oeuvres.Je m’évertue à raconter un pan de l’histoire nationale, notamment de ce qui a disparu ou s’apprête à le faire. » Sa première exposition en solo remonte à 2003. Il avait alors dépeint les veilles maisons de la capitale dont une bonne partie n’existe plus. L’artiste a, au total, mis sur pied huit expositions en solo. Chacune d’elles raconte une histoire différente. L’artiste fait uniquement du pastel et participe régulièrement, voire annuellement, à plusieurs expositions internationales autour de cette technique. Il a participé à L’art du Pastel, en France, et à Les Pastellistes, au Canada. L’artiste a aussi été au Biennale Aspas, en Espagne. Mais avant d’opter pour le pastel, il était un adepte de l’aquarelle et a remporté plusieurs prix pour ses œuvres à l’étranger. Avec le travail, Siddick Nuckcheddy profite de ses soirées pour peindre. « Je suis inspiré quand c’est calme. C’est mieux de peindre le soir, mais tout dépend de l’inspiration. Des fois, je peux travailler pendant une heure sur un tableau, d’autres fois deux semaines », confie l’artiste.
 

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