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Examens du SC/HSC et pluies torrentielles : des mesures exceptionnelles prises par Cambridge

Selon Brenda Thanacoody Soborun, directrice du MES, aucun candidat ne sera pénalisé.

Après l’annulation des examens du School Certificate et du Higher School Certificate du 28 avril en raison des pluies torrentielles, Cambridge International Examinations a pris des mesures exceptionnelles. Le sujet a été abordé dans l’émission « Au cœur de l’info » animée par Patrick Hilbert et Ruth Rajaysur le lundi 3 mai 2021.

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Qu’est-ce que la Special Consideration, un terme qui revient sur le tapis depuis l’annulation des examens du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate (HSC) du 28 avril en raison des pluies torrentielles? Le Mauritius Examinations Syndicate (MES) indique, sur son site Web, qu’il s’agit d’un « post-exam adjustment made to a candidate’s mark, by an awarding body, to make allowances for any adverse circumstances, for example illness, bereavement, temporary injury or disruption to an exam ». 

Dans le cas présent, il est question de milliers d’élèves qui n’ont pas pu prendre part aux examens le 28 avril. Devront-ils prendre part aux épreuves à nouveau ? Intervenant dans l’émission « Au cœur de l’info » le lundi 3 mai 2021, Brenda Thanacoody Soborun, directrice du MES, a expliqué que le questionnaire d’anglais n’est pas « Mauritius only ». 

Le contenu, a-t-elle ajouté, est partagé avec un autre papier d’anglais. « Ce questionnaire a été préparé dans un autre pays et le contenu est le même. Le MES a demandé à Cambridge de préparer un autre questionnaire pour nos candidats. Cambridge nous a fait comprendre qu’il n’y avait pas de Contingency Paper pour la plupart des questionnaires, incluant l’anglais. C’est la raison pour laquelle il n’a eu d’autre choix que d’avoir recours à la Special Consideration », a-t-elle détaillé. 

Selon elle, cette procédure de Cambridge est enclenchée partout où c’est nécessaire à travers le monde, peu importe le nombre d’étudiants. Dans la pratique, a-t-elle dit, Cambridge se base sur les résultats obtenus dans d’autres questionnaires auxquels a pris part le candidat pour établir la possible performance de ce dernier. 

« Nous devons faire confiance à Cambridge qui est satisfait de ce système bien rodé. Tous les Examination Bodies à travers le monde disposent des mêmes systèmes de Special Consideration. Aucun candidat ne sera lésé », a-t-elle dit. 

La directrice du MES a indiqué que cela peut s’appliquer à tous les élèves confrontés à des problèmes. « C’est le système le plus juste par rapport au système mauricien », a-t-elle dit, avant d’insister sur le fait que c’est la meilleure option, car ce système permettra de s’assurer qu’aucun candidat ne soit lésé. 

Resit réclamé 

Intervenant également dans l’émission, Basheer Taleb, président de la Fédération des managers des collèges privés, a soutenu que l’anglais est une épreuve très importante et que les candidats doivent être examinés. « La promotion automatique affectera la performance dans les années à venir.

Les répercussions seront visibles. Des élèves avec de grands manquements se retrouveront dans les mêmes salles de classe que ceux qui peuvent se débrouiller », dit-il. Il recommande aux parents de rejeter l’option de la promotion automatique destinée à faire passer leur enfant dans la classe supérieure. 

Jeewan Pem, ancien directeur de l’éducation au ministère concerné, a, pour sa part, tenu à faire ressortir que Cambridge n’est qu’un « service provider ». « Le MES, qui organise les examens, doit négocier avec Cambridge pour un autre papier. Celui-ci doit forcément avoir un back-up paper », s’est-il insurgé. Pour ce qui est de la Special Consideration, Jeewan Pem estime que cela « veut tout et rien dire à la fois ».

Il a plaidé pour l’institution d’un comité national de l’éducation. « Chaque gouvernement en poste utilise nos enfants comme cobayes. Le Ranking a été remplacé par le Grading. Le Grading a été remplacé par la promotion automatique », fait-il ressortir.

De son côté, Lucien Finette, ancien directeur du MES, a indiqué que la considération spéciale est « quelque chose de très sérieux ». Il a expliqué que Cambridge évalue ce que le candidat fait sur le moment. Ce que Lucien Finette propose, c’est l’abolition du système de compétition pour l’obtention des bourses de l’État cette année. La raison ? « Tous les candidats doivent rivaliser sur un pied d’égalité », a-t-il répondu. 

Vikash Ramdonee, secrétaire de la United Deputy Rectors and Rectors Union, a fait comprendre que toutes les organisations sont pourvues de règlements sérieux. Il dit faire confiance à la Special Consideration. Sa requête est de ne pas stresser davantage les candidats. 

Mahen Gungaparsad, député du Parti travailliste, est, quant à lui, d’avis qu’il faut donner la chance aux candidats de prendre part au questionnaire. Il estime que la Special Consideration est injuste. Il a ensuite demandé le renvoi des examens à une date ultérieure.

 

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