Dans un entretien accordé au magazine India Today, Sanjay Singh, le directeur général adjoint (opérations) du Narcotics Control Bureau (NCB) qui dirigeait la Special Investigation Team, est revenu sur ses conversations tenues avec Aryan Khan, le fils de Shah Rukh Khan.
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L’article intitulé ‘Lessons From The Aryan Khan Case’, rédigé par Raj Chengappa, a été publié sur le site du journal indien, hier, vendredi 10 juin.
Dans l'interview, Sanjay Singh avoue qu'il ne s'attendait pas à ce qu'Aryan Khan pose le genre de « questions qui font réfléchir ». L’enquêteur dit qu'après avoir mis Aryan Khan à l'aise en lui assurant qu'il était venu avec « un esprit ouvert ». C’est bien là qu’Aryan Khan l'a confronté en demandant : « Monsieur, vous m'avez dépeint comme un trafiquant de drogue international, que je finance le trafic de drogue – ces accusations ne sont-elles pas absurdes ? Ils n'ont trouvé aucune drogue sur moi ce jour-là et pourtant ils m'ont arrêté. Monsieur, vous m'avez fait grand tort et ruiné ma réputation. Pourquoi ai-je dû passer tant de semaines en prison, l'ai-je vraiment mérité ? ». C’est ce qu’a révélé Sanjay Singh lors de son entretien.
Les charges contre Aryan Khan abandonnées
Le 27 mai dernier, l'agence anti-drogue indienne a abandonné les charges contre Aryan Khan. Ce, après que le NCB l'a innocenté dans cette affaire, affirmant qu’« aucune drogue n'avait été trouvée sur lui ».
Rappelons que le 2 octobre 2021, des agents du NCB avaient fait une descente sur un bateau de croisière, affirmant avoir été informés de la présence de drogue à bord. Aryan Khan avait été fouillé et interrogé avant de monter à bord du navire et finalement placé en détention par le NCB.
Aryan Khan était l'une des nombreuses personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire et a passé près de trois semaines en prison. Il a ensuite été libéré sous caution.
Si les accusations avaient été prouvées, Aryan Khan en vertu de la loi de 1985 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (NDPS), aurait pu être condamné à une peine de six mois à 20 ans de prison, fait-on ressortir dans l’article publié par India Today.
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