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Erreur administrative présumée à l’hôpital de Rose-Belle : le corps d’Anald Bucktawor «égaré» à la morgue 

  • La famille du défunt porte plainte auprès de la police

Prakash Bucktawor, un commerçant âgé de 35 ans, ne décolère pas. Le corps de son père, Anald Bucktawor, 69 ans, a été « égaré » à la morgue de l’hôpital Jawaharlal Nehru. En cause : une « confusion » administrative. Il a porté plainte à la police.

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Anald Bucktawor est décédé dans la nuit de vendredi à samedi dernier, à 2 h 30, à l’hôpital de Rose-Belle, des suites de complications de santé liées à son âge et à ses problèmes médicaux de longue date. Ancien marchand ambulant et agent de sécurité, il était un homme apprécié et respecté dans sa communauté et avait consacré sa vie à subvenir aux besoins de sa famille, malgré ses nombreux défis de santé. Sa mort a laissé un grand vide, et la confusion entourant son décès a ajouté une douleur supplémentaire à son deuil.

Prakash Bucktawor raconte être arrivé à l’hôpital samedi matin, vers 4 heures. On lui a remis les documents nécessaires pour transférer le corps à la morgue. Mais lorsqu’il est revenu à 8 h 30 pour compléter les formalités, une confusion est survenue. « L’infirmier m’a dit d’attendre. Quand je suis allé à la morgue avec un agent, ils ont ouvert les chambres froides, mais on ne trouvait pas le corps de mon père. Il ne restait que son sac personnel », explique-t-il, encore bouleversé.

Après de longues recherches dans les différentes salles et des vérifications, Prakash Bucktowar a fini par découvrir le corps de son père, dissimulé sous un drap. « Quand j’ai soulevé le drap pour voir son visage, j’ai confirmé que c’était lui. Mais l’agent de la morgue m’a dit qu’il ne pouvait pas me remettre le corps, car dans leur registre, un autre nom était inscrit », ajoute le trentenaire. Ce moment de confusion a été un coup supplémentaire pour Prakash Bucktowar, déjà accablé par la perte de son père.

Cette situation a entraîné de nouveaux allers-retours à la salle 2.4, où une infirmière aurait tenté de corriger les erreurs dans le dossier médical. « Elle a fini par tout rayer et réécrire. On a perdu plus d’une heure pour résoudre ce problème », avance-t-il, visiblement épuisé par l’absurdité de la situation.

Le corps a finalement été remis à la famille, mais cet incident a gravement retardé les funérailles. « L’enterrement, qui devait se faire plus tôt, a eu lieu à 14 h 30 pour la crémation. C’était une humiliation pour nous et un manque de respect envers mon père », déplore Prakash Bucktowar, la voix tremblante.

Face à ce qu’il qualifie comme étant une négligence, il a déposé une plainte officielle au poste de police de Rose-Belle le 21 janvier. Il a également tenté de contacter le ministère de la Santé, mais sans succès : « Personne n’a répondu au téléphone. C’est inadmissible qu’une telle négligence puisse arriver dans un hôpital. Je vais aller de l’avant légalement pour que justice soit faite. »

Prakash Bucktowar appelle les autorités sanitaires à prendre des mesures urgentes pour éviter que d’autres familles ne soient confrontées à de telles erreurs. « Ce n’est pas seulement une question de procédure. C’est une question de respect pour les morts et de dignité pour leurs proches. » 
En attendant des réponses, la famille Bucktawor, bien que profondément affectée, reste déterminée à obtenir justice et à tourner la page sur cette épreuve.

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