Les petites et moyennes entreprises déplorent le manque d’initiatives des autorités à favoriser le développement de ce secteur. Elles veulent qu’un lieu stratégique à Port-Louis leur soit attribué pour faire la promotion de leurs produits et les écouler.
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«Un ou deux salons par an ne suffisent pas pour promouvoir les petites et moyennes entreprises (PME). Cette démarche n’est qu’une vitrine qui permet au public de découvrir les produits sans plus. » C’est ce qu’avancent les principaux acteurs du secteur des PME.
Ils ajoutent que si cette situation perdure, ils n’auront d’autre choix que de mettre la clé sous le paillasson. « Nous tentons de sortir la tête de l’eau, mais les autorités ne nous accordent pas assez de facilités pour vendre nos produits », indique un entrepreneur. Il fait également ressortir que les invitations pour exposer leurs produits dans les salons sont limitées. Du coup, certains artisans se disent « marginalisés ».
« Nous souhaitons avoir un endroit stratégique pour commercialiser nos produits dans des lieux accessibles à tous. Nous avons rencontré les responsables des PME, ainsi que le ministre Anil Gayan. Ce dernier nous propose La Citadelle comme lieu de commerce. Mais nous trouvons ce site inapproprié. Tout le monde ne peut escalader une colline et nombre d’artisans n’ont pas de véhicules pour transporter leurs produits au sommet de La Citadelle », indique un entrepreneur.
Phalraj Servansingh, directeur de la Small and Medium Enterprises Development Authority, atteste que les salons sont ouverts à toutes les PME. Il fait ressortir qu’une annonce est publiée dans les médias avant chaque événement afin que tous ceux concernés soient au courant et puissent s’inscrire. Phalraj Servansingh ajoute qu’un centre d’exposition a été mis à la disposition des PME à Coromandel afin qu’elles puissent promouvoir leurs produits artisanaux auprès des hôteliers et de la Mauritius Duty Free Paradise Ltd.
Lors de la réunion d’un comité ministériel avec le ministre du tourisme Anil Gayan, des lieux touristiques ont été évoqués. « Nous avons dans le passé installé un lieu de commerce au musée de Mahébourg. Mais il a été délaissé par les artisans, fautes de clients. »
Phalraj Servansingh explique que la proposition des entrepreneurs de trouver un lieu stratégique au cœur de la capitale s’avère difficile. Car, poursuit-il, il est impossible de caser 700 artisans. Tout comme les autres commerçants, ils doivent essayer de trouver un étal dans des foires s’ils souhaitent vendre leurs produits », dit-il.
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