Des bijoux en micro-macramé, c’est la spécialisation d’Ornellia Hector. Cela fait plus d’un an qu’elle a créé sa marque Oh Macramé. Si, avant le confinement, elle ciblait une clientèle touristique, la jeune femme se tourne dorénavant vers la vente en ligne.
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« Avant le confinement, je participais à des marchés dans les centres commerciaux. Mais, comme il n’y a plus moyen de vendre mes bijoux dans les marchés, je me suis tournée vers la vente en ligne. J’ai posté les photos de mes produits sur les réseaux sociaux et d’hashtag en hashtag, j’ai eu plusieurs commandes », confie Ornellia Hector.
En effet, un mois après le confinement, Ornellia savait que son travail allait être affecté. Grâce à une de ses amies qui a posté les photos de ses créations sur les réseaux sociaux, Ornellia a commencé à explorer ce marché qu’elle ne connaissait pas.
« J’ai été agréablement surprise. Les gens ont passé leurs commandes et une fois les bureaux de poste ouverts le 15 mai, j’ai tout expédié. C’est un marché que je ne connaissais pas et qui est venu à moi comme une bouée de sauvetage », précise Ornellia Hector.
Autodidacte, elle a découvert la passion du micro-macramé il y a trois ans. « J’ai toujours travaillé dans la bijouterie artisanale. Mais, il y a trois ans, j’ai découvert le micro-macramé. Grâce à des tutoriels, j’ai appris les techniques et j’ai commencé à fabriquer des bijoux », explique Ornellia Hector.
Tout comme le macramé qui est une technique de tissage particulier qui consiste en une succession de nœuds, le micro-macramé utilise presque la même technique mais avec des fils qui sont beaucoup plus fins et anti-allergènes. Ce qui d’ailleurs en fait la finesse des bijoux. À cela, Ornellia Hector y ajoute sa dose de créativité et fabrique toutes sortes de bijoux, boucles d’oreilles, parures, chaînes de cheville... dans une variété de coloris.
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