Où sont passées une vingtaine de voitures de luxe qui appartiendraient à des présumés trafiquants de drogue ? Ce que tentent de répondre les enquêteurs de la commission anti-corruption [Icac]. Ces bolides ont disparu dans la nature depuis que la commission mène une vaste enquête sur le blanchiment d'argent.
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Il semblerait que des prête-noms aussi bien que des trafiquants ne veulent prendre aucun risque depuis que l'Icac a procédé à une dizaine de saisies de voitures de luxe depuis une semaine. Depuis que l'Icac mène cette opération, des trafiquants se seraient débarrassés de leurs véhicules de grande valeur. Ces voitures auraient été achetées avec de l’argent provenant de la vente de la drogue.
Les enquêteurs de l’Icac ont donc du pain sur la planche. Ils n’arrivent pas à retracer ces voitures de luxe. Cela intervient à un moment où ils ont démarré il y a une semaine une opération dans la capitale ; opérations au cours desquelles une dizaine de grosses cylindrées ont été saisies. Une vingtaine d’autres sont dans le collimateur de la commission anticorruption. Des éléments de l’Intelligence Team travaillent d’arrache-pied pour retrouver ces véhicules.
Achat des bolides : le modus operandi des trafiquants
Selon nos recoupements, les enquêteurs pourraient désormais essayer de se tourner vers les prête-noms. De plus, ils comptent sur la collaboration des membres du public pour pouvoir mettre la main sur les propriétaires et les cachettes des bolides.
Le modus operandi des trafiquants est simple. Ils investissent dans l’achat des voitures de luxe. Et, celles-ci sont ensuite utilisées par leurs hommes de main pour des transactions illicites. Les enquêteurs soupçonnent que c’est un moyen qu'utilisent des trafiquants pour le transport rapide de la drogue et de l’argent. De plus, ils peuvent s'en sortir sans aucun souci lors d’une course poursuite.
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