En cour intermédiaire: reconnu coupable d’attentat à la pudeur sur sa fille de 4 ans

Un Curepipien de 39 ans a été condamné en cour intermédiaire pour attentat à la pudeur sur sa fille de quatre ans.

La sentence sera prononcée le 25 juillet. L’accusé a plaidé non coupable. Le délit a été commis le 19 mars dernier au domicile du Curepipien. Ce directeur de compagnie, divorcé, recevait la visite de sa fille de quatre ans et de ses deux autres enfants. « La plupart du temps, il ne gardait que la petite de quatre ans », témoigne son ex-femme. Quand la petite s’est plaint de douleurs aux parties intimes, sa mère l’a interrogée. Elle lui a demandé si son père avait commis des attouchements sur elle. L’enfant a répondu par l’affirmative. Sa mère l’a emmenée chez une psychologue  pour examen et cette dernière a référé l’affaire à la Child Development Unit. La mère de l’enfant a ensuite porté plainte au poste de police de Curepipe.

Ingérence

L’accusé n’a pas témoigné sous serment lors du procès. Selon les dépositions qu’il a données à la police, son ex-épouse aurait déjà menacé de porter plainte contre lui pour attouchements sur leurs enfants. « Ma femme a déserté le toit conjugal en 2011. Elle a réclamé le divorce l’année suivante et l’usage exclusif de la maison familiale. J’y ai objecté. Certes, mes enfants me rendaient souvent visite, mais je n’ai jamais attenté à la pudeur de ma cadette de quatre ans. » Après avoir écouté les versions des deux parties, la magistrate Wendy Rangan a tranché en faveur de la poursuite, précisant que la victime a témoigné de façon convaincante sans démontrer une quelconque ingérence de la mère ou de la psychologue. L’affaire sera appelée le 25 juillet afin que les avocats de la poursuite et de la défense puissent s’adresser à la Cour avant que celle-ci ne prononce la sentence.