La victime n’est autre que sa fille, qui n’avait que quatre ans au moment des faits.
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Le directeur d’une société, âgé de 39 ans, a été condamné par la cour intermédiaire à neuf mois de prison pour attentat à la pudeur. La sentence a été prononcée par la magistrate Wendy Rangan. Elle a, toutefois, demandé qu’un rapport social soit remis dans une semaine pour établir si l’accusé est apte à effectuer des travaux communautaires. L’affaire sera de nouveau appelée le 11 août.
Le trentenaire était poursuivi sous une accusation d’attentat à la pudeur sur sa fille alors âgée de quatre ans. Lors de son procès, ce Curepipien avait plaidé non coupable. Le 29 juin dernier, la magistrate avait tranché en faveur de la poursuite, précisant que la victime avait témoigné de façon convaincante, sans démontrer une quelconque ingérence de la part de sa mère ou de la psychologue.
Le délit a été commis en décembre 2011 au domicile de l’accusé. Celui-ci était déjà divorcé à cette époque. C’est pour cette raison qu’il recevait la visite de sa fille de quatre ans et de ses deux autres enfants. Or, un jour, la petite s’est plainte de douleurs aux parties intimes. Sa mère lui a alors demandé si son père avait commis des attouchements sur elle et elle a répondu par l’affirmative. La femme a alors emmené sa fille chez un psychologue et un médecin avant de référer l’affaire à la Child Development Unit et de porter plainte au poste de police de Curepipe.
De son côté, l’accusé avait indiqué, dans ses dépositions à la police, que son ex-épouse avait déjà menacé de porter plainte contre lui pour attouchements sur leurs enfants. Il n’a pas souhaité témoigner sous serment lors de son procès en cour intermédiaire.
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