Un marchand ambulant de Vallée-des-Prêtres a écopé d’une amende de Rs 90 000 devant la cour intermédiaire. Le quinquagénaire a été jugé coupable de possession de psychotropes avec l’intention d’en distribuer. Le 7 avril 2012, il avait été arrêté avec une importante quantité de Rivotril et de Tramadol en sa possession.
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Le constable Ramessur, affecté à l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), a déposé dans le cadre de l’affaire. Il a déclaré que, le 7 avril 2012, il se trouvait à la rue Paul et Virginie, à Plaine-Verte, en compagnie du constable Meunier. Ils ont aperçu l’accusé entrer dans son jardin pour retirer ensuite un sac en plastique d’un meuble qui se trouvait dans son garage. Ils se sont approchés de l'accusé et ont dévoilé leur identité. Ils l'ont informé qu'ils soupçonnaient qu'il était sous l'effet de la drogue et qu'il serait fouillé. Ils ont saisi de sa main droite, un sac contenant deux ampoules de liquide jaune présumé être du clonazépam et 21 comprimés de Rivotril et 30 comprimés d’Ixprim.
« Monn pran sa an gro »
Interrogé, l’accusé a concédé qu’il n’avait aucune prescription médicale pour ces produits. Selon le témoin, l’accusé aurait déclaré : « monn pran sa an gro avek enn figir, bann komprime sykotropp sa. » Muni d’un mandat, les policiers ont ensuite perquisitionné sa demeure mais n’ont rien trouvé de compromettant.
Les policiers ont ensuite montré à l'accusé un deuxième mandat de perquisition visant sa maison au complexe de la National Housing Development Company, de Vallée-des-Prêtres. Ladite perquisition a abouti à la saisie de 30 comprimés d’Ixprim dans un tiroir de la chambre à coucher de l'accusé. Ce dernier avait alors déclaré que la drogue provenait du même colis que celui qui avait été retrouvé à Plaine-Verte. Il a été arrêté et conduit au poste de police pour interrogatoire.
La valeur marchande des comprimés saisis est d’environ Rs 9 000. L’accusé a, dans sa version, concédé avoir été en possession des psychotropes. Il a déclaré que ces produits étaient destinés à sa consommation personnelle. Il avait ajouté qu’il les prenait pour « l'aider à dormir ». Les psychotropes représentaient environ deux mois de sa consommation moyenne.
La magistrate Navina Parsuramen a statué que la version de l’accusé, selon laquelle les psychotropes étaient pour sa consommation personnelle, ne l’a pas convaincue. Le prévenu a ainsi été jugé coupable.
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