L’élection des membres du Medical Council aura lieu dans une semaine. Une nouvelle génération de médecins veut s’imposer au niveau de cet organisme.
Le scrutin pour le renouvellement du Medical Council aura lieu le samedi 16 janvier et tout semble indiquer que ce ne sera pas ‘business as usual’. Parmi les 33 candidats, on compte plusieurs jeunes visages ainsi que ceux qui tentent pour la première fois leur chance à ces élections. Outre le fait que cinq des 14 membres de l’actuel conseil ne sont pas de la course, y compris le président, le Dr Baboo Servansingh, il y a un fort courant de soutien parmi la nouvelle génération de médecins pour faire élire de nouveaux visages. En cause : le mandat mouvementé de l’équipe sortante.
« Il y aura un rajeunissement de l’équipe, avec beaucoup de nouveaux visages, confirme un des candidats, qui n’a pas souhaité être identifié, la plupart ont en tête les 18 mois d’internat et les examens qui se trouvent au bout ». Ces procédures ont été suggérées par l’équipe du Dr Servansingh dans le dessein de rehausser le niveau des médecins reconnus à Maurice. Des mesures que certains ont mal digérées. « Certains de ces jeunes veulent montrer qu’ils vont résoudre tous les petits problèmes, mais ils savent que ce ne sera pas si facile, donc ils s’allient avec quelques médecins expérimentés ». Difficile toutefois d’obtenir des noms de la part des médecins interrogés, qui préfèrent n’isoler personne dans le contexte des élections qui se profilent.
Le président sortant, confirme cependant ces faits. « Je préfère laisser la place aux jeunes et il est vrai qu’il y a différents groupes qui se forment, vu l’effervescence qu’il y a eu durant mon mandat », explique le Dr Baboo Servansingh.
Ce dernier explique qu’effectivement, plusieurs généralistes n’apprécient pas l’examen imposé pour être reconnu comme médecin pratiquant. « Mais il y a aussi les spécialistes, qui acceptent mal d’avoir à passer devant le Postgraduate Medical Examination Board, ajoute-t-il, vu les turbulences, ils y voient sans doute l’occasion de se faire entendre ».
Aucune implication
Ce que confirme notre première source : « Il y a une deuxième équipe de spécialistes, notamment quelques cardiologues, qui se positionnent contre les anciens. Les démêlés de l’école D.Y.Patil ont été mal digérés ». Mais ce groupe est moins organisé que les jeunes, explique notre source. Certains membres des syndicats des médecins sont plus impliqués dans les élections que par le passé, même si, officiellement, les directions des différents syndicats nient toute implication directe. « Seuls 20 % des médecins ont voté en 2012. Cette fois, ils veulent avoir un maximum de membres qui participent pour faire pencher la balance ».Les candidats
Le conseil de l’Ordre des médecins est composé de 14 membres, six du privé (trois généralistes et trois spécialistes) et huit (quatre généralistes et quatre spécialistes) du service public. Voici les candidats de chaque catégorie:Privé
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