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Élection présidentielle aux Comores: Irfan Rahman dirige une mission d’observation

Irfan Rahman et en médaillon : Françoise Labelle, Marie-Claire Monty, Roubina Jadoo-Jaunbocus.
Une mission d’observation, dirigée par Irfan Rahman, commissaire électoral de Maurice, s’est rendue aux Comores pour suivre le premier tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu ce dimanche 21 février. La délégation est composée de membres de la plateforme régionale « femmes en politique », toutes parlementaires ou anciennes parlementaires de Maurice et de Madagascar. L’envoi de cette mission fait suite à une demande du gouvernement comorien auprès de la Commission de l’océan Indien. Seuls Maurice et Madagascar, deux pays membres de la COI, ont pu mobiliser dans les temps des observateurs pour ce scrutin. Les représentantes de Maurice sont Roubina Jadoo-Jaunbocus, députée de la majorité gouvernementale et secrétaire parlementaire privée, Marie-Claire Monty, députée de la majorité gouvernementale, et Françoise Labelle, membre du bureau politique du premier parti d’opposition, le Mouvement militant mauricien, ancienne parlementaire et ancienne vice-présidente du Parlement panafricain.

« Élections dans le calme »

Madagascar est représentée par  Bodovoangy Dimitrine Rasoanerinjatovo, députée, élue du parti Malagasy Miara Miainga, Georgette Rasoarimalala, parlementaire du parti MampirayAntsika, Victoire Raherisoa Vololona, députée, élue du MAPAR. Le secrétaire général de la COI, Jean Claude de l’Estrac, et la chargée de mission « politique et diplomatie », Koulthoum Djamadar, ont également fait le déplacement aux Comores. D’ores et déjà, le secrétaire général de la COI note que « les élections se sont déroulées dans le calme ». « De toute évidence, les électeurs sont libres de leur choix », a-t-il ajouté. Cela étant, il pense qu’il y pourrait y avoir « un certain nombre de manquements dans le processus ; aussi, j’ai invité nos parlementaires de la COI d’observer ce processus avec les yeux de la solidarité. » Les observateurs de la COI ont rencontré leurs homologues de l’Union africaine, de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie. Déployés sur le terrain, les observateurs de la COI ont visité les centres de vote sur l’île de Ngazidja (Grande Comore), seule concernée par le scrutin présidentiel du premier tour. Les électeurs d’Anjouan et Mohéli sont, quant à eux, invités à élire leurs gouverneurs respectifs ce dimanche. Selon le principe de la présidence tournante, la fonction de chef de l’Etat revient à tour de rôle à un ressortissant de chacune des îles de l’archipel. Pour ce scrutin, les quelque 160 000 électeurs de la Grande Comore éliront les trois candidats qui iront au second tour, sur les vingt-cinq en lice. Le corps électoral de toutes les îles prendra ensuite part au deuxième tour, le 10 avril, par lequel sera désigné le nouveau président de l’Union des Comores pour un mandat non-renouvelable de cinq ans.
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