Échanges commerciaux en janvier: le déficit commercial à son niveau le plus bas en sept ans

En janvier 2016, le déficit commercial a chuté de quelque 17 % par rapport au même mois en 2015. La baisse fait suite à des exportations en hausse alors que les importations sont, elles, en légère régression. Le déficit commercial, en janvier, a atteint le montant provisoire de quelque Rs 4,4 milliards. C’est ce qu’indique Statistics Mauritius dans son bulletin mensuel sur le commerce, en date du mercredi 23 mars. Il ressort que le montant (exportations moins importations) est le moins élévé pour le mois de janvier de ces sept dernières années. Deux facteurs motivent cette faible valeur du déficit. D’une part, les exportations ont augmenté de 11 % par rapport à janvier 2015, pour se chiffrer à Rs 7,3 milliards. Les achats pour la consommation locale ont chuté à Rs 11,7 milliards. La baisse s’explique par l’importation d’une seule cargaison de produits pétroliers en janvier. Pour l’ensemble de 2016, le déficit commercial devrait atteindre les Rs 76 milliards. La facture des importations est estimée à Rs 171 milliards. Cela représente des achats de Rs 135 400 par tête d’habitant. Durant cette même période, les exportations passeraient à Rs 76 milliards, soit des produits valant Rs 60 200 par chaque Mauricien. La comparaison démontre donc que Maurice consomme davantage qu’elle ne produit. Et le déficit n’a cessé de se creuser. Certes, la demande est en hausse avec une amélioration relative de la qualité de vie du Mauricien. Force est de constater que la production pour la consommation locale – fruits et légumes – est en forte baisse. Pour en revenir au mois de janvier, on note un changement au classement des principaux marchés d’exportation. C’est désormais la Grande-Bretagne qui arrive en première position alors que les émirats arabes unis chute à la sixième place. Au niveau des importations, la Chine, l’Inde et la France sont les principaux fournisseurs de Maurice. Maurice est un importateur net de nourriture, de carburants et de produits de consommation. Pour les exportations, en premier, nous retrouvons les produits textiles, suivis d’autres sous-secteurs tels que l’horlogerie et la joaillerie.