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‘Drug tests’ sur les conducteurs suspendus : l’arrivée d’un 2e composant de l’appareil prévue au début de l’an prochain

La mise en opération des kits pour la détection de toute présence de drogue dans l’organisme des conducteurs est suspendue jusqu’à l’arrivée d’un deuxième composant de l’appareil au début de l’année prochaine. Une fois l’appareil entre les mains des autorités, les policiers de la Traffic Branch pourront s’adonner aux drug tests lors des contrôles routiers. Contacté, le ministre du Transport, Alan Ganoo, précise que la loi ne sera pas amendée pour la mise en opération de ces appareils.

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Depuis environ un mois, les autorités sont en possession des premiers kits de drug tests. Pouvant déceler la présence de drogue dans l’organisme à travers des particules de salive, ces appareils sont toutefois attachés à un autre appareil. Dans la pratique, précisent des sources, les kits de drug tests, qui sont en possession des autorités, ont pour but d’effectuer des tests préliminaires sur les conducteurs lors des contrôles routiers menés par les policiers de la Traffic Branch de la police.

Si les tests s’avèrent négatifs, fait-on comprendre, les conducteurs seront autorisés à regagner la route. Au cas contraire, ils seront sommés à se soumettre à un deuxième test qui se déroulera sur place à travers une prise de sang. Cela afin de confirmer la présence de drogue dans l’organisme. Et si les tests se révèlent positifs, des sanctions seront initiées immédiatement.

Règlements

Comme il y a environ un an et demi, la loi avait déjà été amendée, cela permet la mise en opération des kits de drug tests par les autorités, dont la force policière, explique le ministre du Transport et du Light Rail, Alan Ganoo. De ce fait, dit-il, la loi ne sera pas amendée pour la mise en opération de ces kits.

Lors de sa déclaration accordée à Le Dimanche/L’Hebdo, le ministre Alan Ganoo précise que les appareils sont suffisamment puissants pour détecter la présence de cinq types de drogue dans l’organisme, dont le cannabis et la cocaïne. « Les ajustements nécessaires ont déjà été effectués afin de permettre à la police de procéder à la mise en opération des kits de drug tests lors des contrôles routiers. Si besoin est, certains ajustements légaux pourraient être mis en œuvre au niveau des règlements », fait comprendre le ministre Ganoo.

Cette mesure produira des résultats escomptés

Notre interlocuteur souligne que le deuxième composant des kits de drug tests arrivera au pays au début de l’année prochaine et ce sera à la force policière de décider de la mise en opération des appareils. « Le nombre d’accidents de la route est conséquent, mais les autorités peinent à trouver les causes. Nous sommes convaincus que les tests de drogue effectués sur les conducteurs lors des contrôles routiers feront chuter le nombre d’accidents sur nos routes. Parallèlement, il faut durcir les peines liées à l’alcool au volant. Les chiffres démontrent une diminution dans le nombre de cas liés à ce délit. Je suis cependant convaincu que cette mesure produira les résultats escomptés », déclare le ministre du Transport et du Light Rail.

« Prématuré »

Cependant, au niveau de la Traffic Branch, on s’attend aux « ajustements nécessaires » au niveau de la loi pour la mise en opération des drug tests. Choolun Bhojoo, le Deputy Commissionner of Police (DCP) en charge de la brigade anti-drogue, n’a pas tenu à commenter l’introduction de ces appareils par les éléments de la Traffic Branch de la police, arguant que c’est « prématuré ».

 

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