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Drame à Chemin-Grenier : «Ma voisine ne bougeait pas, le 'prêtre' saignait de la gorge»

« J’ai entendu des cris et des pleurs. J’ai ouvert ma fenêtre et j’ai vu la mère de la victime en larmes. Je lui ai demandé ce qu’il s'était passé. 'Li dir mwa inn ariv tel manier endan lakaz' », raconte Runganaden N., après le drame survenu à Chemin-Grenier mardi après-midi 19 juillet.

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Ce drame a suscité l’émoi dans la localité. Tout a commencé lorsque le cadavre de Wendina N., une habitante de la région, âgée de 21 ans, a été découvert dans sa maison peu après 15 heures par sa mère. Elle était à moitié dévêtue. À côté d’elle, gisait un dénommé Marouff L. connu comme un «prêtre» dans la région. La jeune femme, selon les premières indications de l’enquête policière, a été étranglée. Quant à Marouff L., il est soupçonné d’avoir tué la victime. Il se serait ensuite auto-infligé des blessures au cou pour tenter de mettre fin à ses jours. Il a été admis à l’hôpital Jawaharlal Nehru à Rose-Belle. Après avoir entendu les cris de la mère de Wendina, Runganaden N. l’a accompagnée dans sa maison. « Monn trouv tifi la pa pe bouze, misie la disan pe koule dan so lagoz », raconte-t-il. Runganaden N. affirme que Marouff L. éprouvait des difficultés à parler. « Il a pointé son doigt vers une table où il y avait un morceau de papier et une plume », explique-t-il ; ajoutant qu’il n’a pas pu lire ce qu’il y avait sur le papier car la police est entretemps arrivée sur les lieux.

Retrouvez plus de détails mercredi 20 juillet dans l’édition du Défi Quotidien

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