Les débits de boissons alcoolisées doivent opérer selon des horaires précis et stricts. Un commerce à Martinière Road, Surinam, est source de controverse et de désagréments pour ses voisins. Le propriétaire de ce débit de boissons alcoolisées est montré du doigt par ses voisins qui l’accusent de vendre de l’alcool 24 heures sur 24 ! Un couple, qui dit habiter en face de ce commerce, se plaint d’en faire les frais et réclame la fermeture immédiate de ce commerce qui ne respecte pas les heures de fermeture.
« Cela fait bientôt dix ans que notre environnement immédiat est pollué par la présence de gens importuns » explique un couple de septuagénaires, les Danookdharee. « Le problème ne cesse d’empirer et devient insupportable, ajoutent ces habitants de Martinière Road, à Surinam. La présence d’ivrognes devant notre maison nous incommode constamment. Ces personnes sous l’effet de l’alcool ont brisé plu-sieurs panneaux de vitres chez mes parents », soutient leur fils Vishal. « La police de Souillac a été alertée. Des ivrognes urinent devant le seuil de notre maison, ils s’insultent, se querellent. Une fois, ils ont brisé les vitres de la maison. J’ai porté plainte à la police. Les auteurs de ce délit ont été condamnés à payer une amende. Mais le problème n’est pas résolu pour autant et mes parents ont même été menacés avec un sabre » confiait Vishal Danookdharee au Défi Quotidien, lundi.
Cet habitant du Sud intervenait à l’antenne d’Xplik ou K. Il réclame des autorités la fermeture au plus vite de ce débit de boissons qui est devenu une source de nuisance dans la région. « Bien que le propriétaire détient un permis OFF (Ndlr : les clients ne peuvent consommer sur place), les ivrognes ne se gênent pas pour donner libre cours à leur vice, et pour utiliser un langage des plus vulgaires à l’adresse des passants », ajoute Vishal.
Sollicité pour un commentaire, le président du conseil de district de Savanne Rajiv Lutchmun, a promis de déléguer un inspecteur sur place au plus tôt. Il invite également le couple Dhanookdharee à enre-gistrer une plainte auprès de cette collectivité locale. « À la lumière de cette doléance, des actions seront prises. Dans la foulée, nous demandons à ce couple d’adresser une lettre à la Mauritius Revenue Authority (qui délivre les permis de débit de boissons alcoolisées) pour dénoncer les inconvénients subis », a ajouté Rajiv Lutchmun.
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