Dans un dispensaire : une femme de 93 ans dit avoir reçu des suppositoires expirés

Loin de la guérir, ses médicaments auraient pu aggraver sa situation. Le vendredi 11 août, une habitante de La Tour Koenig âgée de 93 ans et souffrant de problèmes de santé a été examinée à son domicile par un médecin du public. Ce dernier lui a prescrit des suppositoires. 

La nonagénaire a alors demandé à sa nièce de récupérer les suppositoires au dispensaire. En rentrant chez sa tante, cette dernière s’est rendu compte que les suppositoires étaient déjà expirés depuis juillet 2017.

« Après que le médecin a examiné ma tante, je me suis rendue, l’ordonnance en main, pour prendre ses médicaments au dispensaire de la localité », raconte Marceline. Selon cette habitante de La Tour Koenig, un des membres du personnel soignant lui a remis des médicaments ainsi que des suppositoires antidouleur. 

« Je m’apprêtais à donner à ma tante ses médicaments lorsque j’ai lu sur le sachet que la date d’expiration du suppositoire était arrivée à terme. Comment peut-on faire preuve d’une telle négligence ? C’est révoltant ! Au lieu de soulager la douleur, ces suppositoires auraient avoir des effets néfastes sur la santé de ma tante », s’indigne Marceline. 

Interrogé, un responsable affecté au ministère de la Santé concède qu’il s’agit d’un cas très grave : « La personne concernée doit se rendre aussitôt à l’hôpital régional pour consigner une plainte auprès du surintendant de l’établissement hospitalier. Elle doit présenter l’ordonnance et les suppositoires périmés qu’elle a reçus au dispensaire. De plus, elle peut envoyer une lettre au ministère de la Santé pour réclamer une enquête. »