Las des conditions de travail déplorables, les employés du Health Records Department de tous les hôpitaux du pays veulent faire entendre leur voix.
Les employés du Health Records Department du ministère de la Santé protestent contre les inconvénients que leur causent ces changements,vu que le personnel de cette unité a considérablement diminué ces dernières années. De 600 employés en 2005, le Health Records Department n’en compterait que 430, selon Anand Kumar Seeruthun, porte-parole de la Medical Records Power Union (MRPU). Ce département est responsable de l’inscription des patients, du suivi de leurs dossiers et de leurs rendez-vous, entre autres.
Anil Gayan, ministre de la Santé, réclame un service de qualité de la part du personnel. Les employés se demandent comment y arriver dans de telles conditions.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"3706","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-5551","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"533","alt":"Health Records Department"}}]]Ils expriment aussi leur ras-le-bol quant aux conditions de travail. Dans l’un des hôpitaux, les employés doivent avoir une taille de mannequin pour pouvoir circuler entre les différentes étagères, où sont entreposés les dossiers des patients. Pour cause, il y a un espace d’une trentaine de centimètres seulement entre elles. Ceux concernés se sont adaptés tant bien que mal à cette situation, mais les nouveaux horaires de travail, en vigueur depuis le 12 octobre dernier, a fait débordé le vase.
Les employés estiment que ces nouvelles mesures vont à l’encontre du rapport du Pay Research Bureau (PRB) de 2008 et ne respecteraient pas non plus les recommandations du Bureau international du travail (BIT) s’agissant du travail de nuit. Ils s’interrogent aussi sur la légalité de cette démarche et pointe du doigt le responsable de ce département. Il faut deux personnes dans ce département pour le travail de nuit au lieu d’une seule pour un shift qui débute à
17 heures pour prendre fin à 7 heures le lendemain matin, selon un des membres du personnel, qui a souhaité garder l’anonymat.
Grève perlée
Il est stipulé que les employés doivent assurer 30 heures supplémentaires par semaine, selon la circulaire émise le 9 octobre dernier. La MRPU déplore cette mesure prise sans consultation aucune et a multiplié les appels auprès du ministère de la Santé afin que cette mesure soit revue. Ils n’ont eu aucune réponse jusqu’à présent. Eu égard du silence du ministère de la Santé, le syndicat envisage de porter l’affaire devant la cour et de déclarer litige au ministère en suivant toutes les procédures y relatives. Une grève perlée n’est ainsi pas à écarter, nous a confié Anand Kumar Seeruthun, responsable des relations publiques du syndicat. Nous avons plusieurs fois sollicité des responsables au ministère de la Santé pour une déclaration à ce sujet. On nous a répondu qu’ils étaient en réunion.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !