Une jeune femme, âgée d’une vingtaine d’années était accusée de s’être fait passer pour une policière.
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Cependant lors du procès, en cour intermédiaire, les témoins n’ont pu l’identifier et elle a été acquittée. Le procès s’est déroulé devant la magistrate Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus.
La prévenue, résidant à Pailles, était poursuivie sous deux chefs d’accusation, notamment d’usurpation d’identité et séquestration. Elle avait plaidé non coupable des délits enregistrés le 2 février 2005 à Beau-Bassin.
Selon les dires du plaignant, il revenait du domicile de son cousin à Beau-Bassin peu avant minuit, quand l’incident est survenu. Il cherchait un taxi pour rentrer chez lui à Port-Louis quand une voiture s’est arrêtée à sa hauteur. D’après le jeune homme, les occupants du véhicule se sont présentés comme étant des officiers de la brigade antidrogue.
Il a tenté de s’enfuir, mais les individus l’en ont empêché. Il devait souligner qu’un homme était au volant de la voiture et qu’une femme était assise à ses côtés. Trois hommes se trouvaient sur la banquette arrière. Ces derniers sont descendus et lui ont arraché son téléphone portable. Ils l’ont informé qu’il devait leur remettre une somme de Rs 10 000 car ils avaient saisi de la drogue sur lui.
D’après le plaignant, les individus l’ont emmené au Champ-de-Mars à bord de la même voiture et l’ont ensuite conduit à Plaine-Verte. En route, le plaignant devait réaliser que ces personnes n’étaient pas des membres de la brigade anti-drogue. Il devait cependant les obéir, dit-il, car ils paraissaient violents.
Un des hommes qui se trouvait dans la voiture avait été appelé à déposer. Il avait été poursuivi pour séquestration et avait été condamné. Il a confirmé que cette nuit-là, ils avaient planifié de se présenter comme des policiers afin d’extorquer de l’argent au plaignant. Il a maintenu qu’une dénommée Lovena était assise à côté du chauffeur et que c’était la première fois qu’il la voyait.
Pour sa part, la jeune femme a catégoriquement nié toute implication dans cette affaire. Elle n’a toutefois pas pu dire où elle se trouvait ce soir-là.
Dans son jugement, la magistrate devait faire ressortir que le plaignant n’a pu identifier la jeune femme. Le complice également n’a pas pu identifier l’accusée. C’était la première fois qu’il la voyait et elle accompagnait son ami qui se trouvait dans la voiture. L’autre témoin non plus n’a pas pu confirmer l’identité de la jeune femme.
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