Le verdict a été prononcé, le mercredi 18 mars 2020, en cour intermédiaire. Une mère, âgée de 47 ans, a été condamnée à trois ans de prison pour avoir maltraité et malmené sa fille. L’enfant était âgée de cinq ans au moment des faits. Elle avait été retrouvée par la police dans une chambre noire, portant d’innombrables cicatrices et de blessures au corps. Délit commis en novembre 2015.
Publicité
L’accusée, résidant la région Ouest de l’île, avait plaidé non coupable devant la cour intermédiaire sous une accusation de « child ill-treatment ». Cela en vertu des articles 13(1) et 18(4) du Child Protection Act. Le compagnon de la femme était également poursuivi dans le cadre de cette affaire. Il était accusé d’avoir maltraité et d’avoir abusé sexuellement leur enfant de cinq ans. Délits commis en novembre 2015.
Le 19 février 2020, la mère avait été reconnue coupable alors que son compagnon avait obtenu le bénéfice du doute. La cour a statué que la poursuite n’a pas pu établir les accusations contre le père.
Ce mercredi 18 mars 2020, la mère a été condamnée à trois ans de prison. Lors de l’énoncé du verdict, la magistrate Darshana Gayan a déclaré avoir pris en considération les preuves accablantes mises en avant au cours du procès. Et aussi que l’accusée a présenté des excuses et a exprimé des remords. Ce qui démontre qu’elle a reconnu avoir maltraité et malmené son enfant.
De plus, la cour a noté que la mère détient des antécédents pour des délits de coups et blessures et pour maltraitance d’enfant indiquant ainsi qu’elle a la tendance à commettre ces actes de violence.
Dans son jugement, la magistrate dit avoir retenu le témoignage d’un policier qui avait retrouvé l’enfant dans une maison en tôle dépourvue d’électricité. L’enfant portait de nombreuses blessures et des cicatrices sur le corps. De plus, selon le policier, une partie de sa chevelure avait été arrachée et elle avait des bleus sur les mains et les pieds indiquant qu’elle avait été battue. La Child Development Unit (CDU) a alors pris en charge l’enfant.
D’autre part, la magistrate dit avoir surtout pris en considération le rapport médical accablant de l’enfant. Ce rapport fait état de la violence physique qu’a subie cette fillette de cinq ans. La cour a conclu que ces blessures ne peuvent qu’être les conséquences d’une maltraitance.
La cour a aussi noté l’irresponsabilité et l’insouciance de la mère. Cette dernière avait laissé une enfant de cinq ans seule dans une maison sans électricité. En outre, elle n’avait pas emmené la petite pour des soins à l’hôpital. La cruauté de la mère est d’autant plus mise en exergue, car elle a admis, dans ses dépositions à la police, avoir l’habitude de frapper l’enfant avec un « rotin » quand elle la désobéissait ou se comportait mal.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !