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CorexSolar International Ltd : Rs 420 000 par jour comme pénalités pour trois projets

Certaines sources au CEB commencent à exprimer de plus en plus de doutes sur la capacité de CorexSolar International Ltd.

En raison des difficultés rencontrées pour localiser les terrains nécessaires au développement d’une ferme solaire, la société CorexSolar est confrontée à des sanctions financières. Ces sommes pourraient augmenter davantage en raison de la complexité croissante de la situation.

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Trois semaines après avoir dépassé la date limite fixée par le Central Electricity Board (CEB) pour localiser les terrains assignés au projet de développement d’une ferme solaire, CorexSolar International Ltd n’a toujours pas communiqué quant à sa capacité à trouver les terrains nécessaires. Cette situation suscite des inquiétudes par rapport à la viabilité du projet, qui requiert d’importants investissements estimés à Rs 5 milliards. En raison de l’incapacité à trouver les terrains requis, CorexSolar International Ltd est soumise à une pénalité financière de Rs 420 000 par jour. Les dommages et intérêts imposés par le CEB sont calculés à un taux de 0,2 %, soit Rs 6 000 par mégawatt, totalisant ainsi Rs 420 000 par jour. D’après des sources proches de CorexSolar, les terres identifiées pour accueillir le projet de ferme solaire sont au cœur d’un litige juridique, rendant la situation particulièrement délicate. Bien que l’on reste confiant quant à l’obtention ultérieure de ces terres, le processus risque de demander davantage de temps. C’est pourquoi, les représentants de CorexSolar ont sollicité du CEB une prolongation du délai initial du 14 novembre, demandant une période supplémentaire de six mois. Cependant, cette requête a été catégoriquement refusée.

En sus de la difficulté majeure de démontrer de manière tangible au CEB l’acquisition effective des terrains requis pour le projet, des sources internes au CEB remettent en question la capacité de CorexSolar International Ltd à obtenir le financement nécessaire de Rs 5 milliards pour concrétiser le développement de la ferme solaire, comprenant deux installations de 30 mégawatts et un autre de dix mégawatts. Pour ce dernier projet, des pénalités portent sur d’autres conditions non respectées notamment des permis, entre autres.  Des interrogations émergent au sein de la direction du CEB concernant la faisabilité de ces investissements monumentaux, compte tenu de toute la complexité entourant ce dossier. On se demande si CorexSolar sera en mesure de convaincre les bailleurs de fonds et les banques de mobiliser les fonds indispensables, ne serait-ce que pour entamer les phases initiales de construction.La Commission de développement durable du Mouvement Militant Mauricien (MMM) a vivement dénoncé toute la controverse entourant CorexSolar International Ltd. Cette polémique trouve son origine dans le fait que la société avait initialement affirmé avoir acquis des terres à Belle-Vue Harel. Cependant, un revirement majeur s’est produit le 17 mai 2023, date à laquelle CorexSolar a informé le CEB qu’elle n’avait finalement pas réussi à obtenir les terres nécessaires du propriétaire, la société Terra.

Utopie

Contactée afin de commenter toute cette situation, Joanna Bérenger, députée du MMM et responsable de ladite commission, affirme que la situation était prévisible. « En raison de cela, la Commission de développement durable avait tiré la sonnette d’alarme dès la première irrégularité, c’est-à-dire lorsque les conditions obligatoires pour l’obtention des terres n’avaient pas été respectées. Ils ont persisté en ignorant les recommandations d’un Senior Counsel. Ce qui nous amène ainsi une telle situation, avec un retard dans la mise en œuvre d’un important projet d’énergies renouvelables », déclare-t-elle.  L’objectif de parvenir à 60 % d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique semble  aujourd’hui être, selon Joanna Bérenger, une « utopie » en raison de leurs actions.  « Depuis la première irrégularité, il aurait fallu annuler le contrat avec CorexSolar et relancer un appel d’offres de manière appropriée », dit la députée.

« La vérité, dira Joanna Bérenger, est qu’ils ne cherchent pas à arrêter l’importation d’énergies fossiles, car cela leur procure une commission plus importante. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont tout fait pour annuler le contrat avec Mangalore. Cela leur permet de bénéficier d’un arrangement particulier ».

Un panel légal du CEB pour débusquer la taupe

Le CEB tente d’identifier la personne ayant divulgué le dossier de CorexSolar à l’opposition. Il a été révélé qu’un comité disciplinaire, composé de plusieurs éminents avocats, a été mis en place.

 

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