Le prix de certaines gammes de peinture augmentent de 5 à 15 %, dépendant de la marque de peinture. Cette augmentation est attribuée à une hausse des coûts des matières premières et à l’appréciation du dollar face à la roupie.
«Les prix des produits Mauvilac ont récemment augmenté en moyenne de 4 %. Cette hausse s’explique par une majoration des coûts des matières premières. Les changements cette année sur le marché des devises ont aussi contribué à ce phénomène », explique Arnaud Espitalier-Noël.
Le responsable des ventes chez Mauvilac rappelle les prix des produits de peinture chez Mauvilac avaient été revus à la hausse, il y a 22 mois, en octobre 2013.
Ainsi le seau de cinq litres Mauvilac Couleur est passé de Rs 530 à Rs 575. Le Mauvilac Blanc (5 litres) coûte Rs 500 contre Rs 470 auparavant. Les autres fournisseurs ont également augmenté leur prix pour les mêmes raisons. À titre d’exemple, le prix du Permoglaze Pastel (5 litres) est passé de Rs 535 à Rs 570.
Une nouvelle qui affecte à la fois les consommateurs et les quincailleries. « Cette hausse des prix est une mauvaise nouvelle pour nous, vu que le secteur de la construction peine toujours à décoller », affirme le propriétaire d’une quincaillerie dans les hautes Plaines-Wilhems.
Quant à un autre opérateur de Port-Louis, il avance que c’est la plus mauvaise année que sa quincaillerie ait jamais connue. « Nos ventes sont tombées de plus de 85 % depuis trois ans et les coûts ne font qu’augmenter, que ce soit les factures d’électricité, de transport, d’eau, etc. », déplore-t-il.
Une situation qui s’explique par la morosité dans le secteur, le manque de confiance des Mauriciens dans l’immobilier et une baisse de la demande pour les matériaux de construction.
Pour les opérateurs, il faudra au moins un an avant que les affaires ne s’améliorent. « C’est le statu quo au niveau des chantiers, mais nous espérons que tout changera avec la mise en place des mesures gouvernementales », soutiennent des propriétaires de quincailleries.
[panel contents="Deux sur trois quincailleries se retrouvent au bord de la faillite et songent à mettre la clé sous le paillasson. « Cela fait plus de 20 ans que ma quincaillerie est présente sur le marché, mais d’ici décembre, il faudra certainement cesser les opérations », affirme le propriétaire d’une quincaillerie des hautes Plaines-Wilhems. Il ajoute qu’il opère sous le seuil de rentabilité et injecte de temps à autre de l’argent dans son commerce, d’où sa décision de fermer boutique. Quant à Sailesh Pandoo, il soutient que plusieurs petites quincailleries ont déjà fermé leurs portes dans le nord du pays." label="Plusieurs quincailleries songent à fermer leurs portes" style="info" custom_class=""]
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