Conditions de détention : Peroomal Veeren entame une autre action en Cour suprême

Peroomal Veeren avait, dans une première action, déploré le fait que ses droits ne soient pas respectés. Mais le trafiquant de drogue avait retiré son action après un engagement pris en Cour au nom du commissaire des prisons le 27 octobre 2017. Transféré à la prison de haute sécurité de Phœnix autrefois appelée La Bastille, Peroomal Veeren affirme que le commissaire des prisons ne respecte pas l’engagement pris en Cour.

Le détenu a donc logé une motion devant la Cour suprême. Celle-ci a été appelée le lundi 29 octobre devant le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen. Le trafiquant était représenté par l’avoué Pazhany Rangasamy. L’affaire a été reportée au 22 novembre devant le Master and Registrar.

Dans un affidavit juré, Peroomal Veeren indique avoir été transféré de la prison de Beau-Bassin à celle de Phœnix. Il affirme que depuis, il est détenu dans une cellule « séparée sans accès à la lumière du jour ». Le prisonnier ajoute qu’il ne peut pratiquer aucun exercice physique, car il n'y a pas de Day Care Centre là où il est incarcéré. « Il n'y a pas de temple à la prison de Phœnix. Par conséquent je ne peux assister à aucune prière. Il n’y a aucun aliment diététique fourni alors que je suis diabétique. Mon repas quotidien n'est pas préparé ni servi selon le tableau des repas », se plaint le détenu.

Il ajoute qu’il n’est pas autorisé à poursuivre des études du GCE A level. Car il n’y a, selon lui, aucune facilité d’enseignement disponible à la prison, ni aucune tâche dans le cadre de la réhabilitation.