La séance du jeudi 4 février a été marquée par l’audition des membres de l’association Cannabis Legalisation And Informative Movement (CLAIM).
Ils réclament la dépénalisation du gandia pour contrer l’expansion des drogues synthétiques et drogues « dures ». « Quand ils ne trouvent pas de cannabis sur le marché, les consommateurs se tournent vers la drogue synthétique », indique Fleuriot Juste, au président de la Commission, Paul Lam Shang Leen et ses deux assesseurs Sam Lauthan et Ravind Domun.
« Malgré la répression, un consommateur se procurera toujours de la drogue. S’il trouve du gandia, nul besoin de chercher de l’héroïne, de l’opium, ou autres ». « Dépénalisons le cannabis pour une période d’essai. On verra si cela marche », a-t-il plaidé.
« 60 à 70 % des délits rapportés dans le pays sont commis par des toxicomanes. Et il y a un réseau de trafiquants opérant en prison ». Paul Lam Shang Leen devait lui réclamer des noms. Le Dr Algen Jaganathen, membre de l’association, abonde dans le même sens. Ce scientifique mauricien, établi en France, a expliqué les bienfaits du cannabis, sur le plan médical. ‘Lecturer’ à l’Université de Strasbourg, il soutient qu’il est très facile pour un individu de fabriquer de la drogue synthétique, vu que les formules sont accessibles sur le Net.
« Il faut traquer les importateurs des produits qui servent à fabriquer la drogue synthétique, et non les consommateurs.» Paul Lam Shang Leen devait lui réclamer des coupures de presse internationales fiables, concernant les recherches sur le gandia sur le plan médical. Les membres de CLAIM ont remis à la commission un produit médical, fabriqué avec du gandia, et vendu librement à Maurice.
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