- Aucune piste écartée par la CID à ce stade
Drame à Hosenbacccus Lane, Chemin-Grenier, dans la soirée du mardi 28 janvier. Le corps sans vie de Jamenul Islam Tito, 41 ans, un Bangladais en situation irrégulière à Maurice, a été découvert dans sa salle de bains. À la suite de l’autopsie pratiquée mercredi, la police soupçonne un foul play.
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La découverte macabre a été faite par Anif (prénom d’emprunt), propriétaire des lieux, qui avait loué la maison à la victime un mois auparavant. Intrigué par le bruit incessant d’une douche et alerté par un problème de distribution d’eau, il s’est rendu sur place depuis son domicile voisin, pour découvrir le corps inanimé dans la salle de bains. Immédiatement, il a alerté le SAMU et la police.
L’autopsie, réalisée par les médecins légistes Maxwell Monvoisin et Prem Chamane, mercredi, a révélé que le décès résulte d’une compression au niveau du cou. Des blessures à la tête et sur diverses parties du corps ont également été constatées, orientant l’enquête vers la piste criminelle.
À la suite de ces conclusions, une équipe de la Criminal Investigation Division de Chemin-Grenier, dirigée par le surintendant Caullychurn de la Southern Division, a pris en charge l’enquête. Le propriétaire, brièvement interrogé mercredi, affirme ignorer les circonstances du drame.
L’enquête s’est rapidement intensifiée avec l’analyse des images de vidéosurveillance d’un commerce proche, où les va-et-vient d’individus devant la maison ont été constatés, et l’audition d’une voisine retraitée, qui déclare n’avoir rien remarqué d’inhabituel mardi soir. La police scientifique a minutieusement examiné la maison de cinq pièces, où plusieurs portes étaient verrouillées, et saisi un téléphone portable pour analyse. Les enquêteurs suspectent la présence récente de plusieurs personnes dans la demeure.
Aniff : « Mo pe res kriye li ‘Bhai bhai’, me li pa’nn leve »
« C’est ma fille qui lui avait suggéré de loger ici », explique Anif. Le propriétaire raconte avec émotion le moment de la découverte : « Mo pa tro konn so non, mo pe res kriye li ‘Bhai bhai’, me li pa’nn lev mem. » Selon Anif, qui a passé toute sa vie dans ce village paisible du sud, Jamenul Islam vivait seul. « Des fwa ti ena so bann kamarad bangla mem vinn get li. »
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